Pourquoi le PSG ira en finale

Avant sa demi-finale retour de Ligue des Champions face à Wolfsburg, le Paris Saint-Germain est plus qu’en ballottage favorable en vue d’une qualification pour la finale. Dans l’histoire de la compétition, les chiffres prouvent que le PSG doit voir Berlin le 14 mai prochain. Décryptage.

 

 

 

 

 

Dans les vieilles pages de son livre « palmarès », la Ligue des Champions féminine réserve rarement son lot de surprises au stade des demi-finales. Même si le football n’est pas une science exacte, les qualités des favoris au trône prennent presque systématiquement le pas sur l’imprévu. Au match aller, le Paris Saint-Germain a créé la sensation en s’imposant 2-0 à l’AOK Stadium face à Wolfsburg, double tenant du titre. Prenant par la même occasion une belle option pour la finale.

 

Une victoire à l’extérieur, qualification (quasi) assurée

Lorsque l’on regarde l’historique des demi-finales des treize éditions précédentes, plus de 70 % des équipes qui se sont imposées à l’extérieur au match aller se sont qualifiées suite à la confrontation retour. Seules deux exceptions restent gravées dans le livre d’or de la Ligue des Champions. Lors de l’édition 2006, où l’année noire. Vainqueur 3-2 à l’aller sur la pelouse de Postdam, Djurgården/Älvsjö avait explosé au retour à domicile 5-2. Même peine pour Montpellier, qui s’était imposé 1-0 à Francfort avant de perdre 3-2 sur sa pelouse. La seule différence avec le PSG ? Les coéquipières de Sabrina Delannoy ont glané une victoire avec deux buts d’écart (2-0), qui pourraient avoir leur importance en cas de décompte au goal average. Les joueuses de la capitale disposent donc d’un matelas de sécurité plus important. Matelas minimum qui a toujours suffi par le passé.

Une autre statistique qui devrait rassurer les Parisiennes. Lorsqu’un club s’impose à l’extérieur en demi-finale aller, à 85 %, il marque automatiquement lors de la confrontation retour. Il devrait donc y avoir des buts ce dimanche (coup d’envoi à 18 h) à Charléty.

 

Pour l’histoire

Après avoir éliminé l’Olympique Lyonnais en huitième de finale, les Parisiennes ont certes connu un quart de finale plus qu’abordable face à Glasgow, mais pour la première fois de l’histoire du club, l’équipe féminine se hissait à ce niveau de la compétition. En écartant le double tenant du titre Wolfsburg, le Paris Saint-Germain réaliserait un exploit historique : se défaire de deux doubles champions d’Europe. Si on poursuit le rêve jusqu’au bout, une victoire finale face à Francfort, trois fois vainqueur de la Ligue des Champions (Coupe féminine de l’UEFA jusqu’en 2009), serait un exploit retentissant au regard du parcours et surtout inégalé. Jamais une équipe n’a réussi dans une même édition à écarter trois anciens vainqueurs pour rafler la mise. Seul l’Olympique Lyonnais, lors de ses deux couronnes europénnes en 2011 et 2012, avait écarté deux anciens champions (Arsenal et Postdam en 2011, puis Postdam et Francfort en 2012). Même enseigne pour Wolfsburg en 2013 (Arsenal et l’OL avaient été les victimes des Louves). Le PSG sait à quoi s’attendre lors de ses probables futures 180 minutes européennes. 

 

 

 Crédit photo : psg.fr

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