Pour qu’il y ait plus de femmes à la FIFA

Moya Dodd, ancienne internationale australienne et membre du comité exécutif de la FIFA, a lancé une campagne pour demander plus de femmes dans les instances dirigeantes d’une FIFA en pleine tourmente. Découvrez son combat, et rejoignez-la si cela vous dit !

 

 

 

 

#WomenInFIFA. C’est le hashtag lancé il y a plusieurs jours sur Twitter pour inclure plus de femmes au sein des instances dirigeantes de la fédération internationale. Le but de cette campagne : que 30% de femmes soient présentes dans le Comité Exécutif, puis à tous les niveaux du sport. Un chiffre avancé sur la base de nombreuses études indiquant que la diversité amène à de meilleures décisions, et que des organisations plus mixtes ont obtenu des meilleurs résultats ainsi qu’une fraude moindre.

Ce nombre de 30% serait la limite à atteindre pour permettre un changement de culture. Ce serait le seuil après lequel les femmes ne seraient plus considérées comme marginales, mais feraient partie de l’ogranisation ou la structure à part entière. C’est en février que seront décidés les changements institutionnels, le même jour que l’élection du nouveau président de la FIFA. Hier (le 19 novembre) et aujourd’hui se réunit à Zurich la Comissions des Réformes devant décider des réformes qui seront soumises au vote en février. Lors du dernier Congrès datant de début 2015, moins de 1% des votants étaient des femmes.

 

Moya Dodd, initiatrice du mouvement

Selon Moya Dodd, ancienne Matilda désormais membre du Comité Exécutif de la FIFA à l’initiative du mouvement, dans une tribune publiée dans le New York Times : « Comment la moitié de la population peut être aussi largement exclue du sport le plus populaire au monde ? Les audiences records de la Coupe du Monde disputée cette année prouvent que ce n’est pas parce que les jeunes filles et les femmes ne peuvent ou ne veulent pas jouer. C’est parce que les institutions du football ont activement pratiqué la discrimination pendant plusieurs décennies à travers l’exclusion et la négligence systémique. »

Toujours selon Moya Dodd, « les réformes de la FIFA devraient exiger que toutes les associations de gouvernance (FIFA, clubs, fédérations, confédérations) financent le football féminin sans discrimation, dans une proportion reflétant la participation et le potentiel féminins. […] Ce changement culturel transformerait le football féminin en leader du sport féminin, « capturant » de nouveaux supporters et marchés ainsi que l’imagination de millions de petites filles. Les bénéfices iraient au-delà du sport. Le sport le plus populaire du monde influence la société de façon incroyable. Si le football est un havre sexisme, de racisme et de corruption, c’est un frein. »

 

Pour soutenir le mouvement, vous pouvez signer cette pétition, soutenue par de nombreux/ses athlètes profesionnel-les entre autres : Join #WomenInFIFA avec @AthleteAlly

 

La tribune de Moya Dodd publiée dans le New York Times le 19 novembre 2015

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