Paris a résisté

Le choc de cette 15e journée de Division 1 féminine entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais a donc accouché d’un match nul et vierge. Les Parisiennes ont résisté à l’armada lyonnaise notamment grâce à une belle prestation de leur gardienne Ann-Katrin Berger. Un choc qui a été surtout marqué par la sortie houleuse de Cristiane à l’heure de jeu.

 

 

 

Et si le fait du match s’était déroulé à la 66e minute de jeu. Alors que le Paris Saint-Germain commence à surnager dans ce choc de la 15e journée de Division 1 face à l’Olympique Lyonnais. L’entraineur parisien prend une décision plus que stupéfiante. Il décide de sortir son attaquante brésilienne Cristiane, et de se priver à cet instant de sa meilleure buteuse (14 réalisations en championnat).

 

La minute Cristiane / Benstiti
Pourtant, Cristiane était une des seules parisiennes qui avait fait quelques différences balle au pied et qui apportait un peu de folie. Au passage, si la Brésilienne a remercié le public elle a aussi été très mécontente de quitter l’aire de jeu et l’a fait savoir à Farid Benstiti, à qui elle n’a pas serré la main. Au-delà du remplacement, peut se poser la question de la gestion humaine de son effectif par le technicien parisien. Un reproche qui lui a déjà été fait au cours de son mandat sur le banc lyonnais. Une situation qui aura très certainement des conséquences pour la suite de la saison…

Une heure plus tôt, dès les premières minutes, c’était un peu comme si la chanson du match aller se répétait. Comme au match aller, face à cet Olympique Lyonnais là, pourtant pas exceptionnel, le Paris Saint-Germain semble (encore) en-dessous. Passé le quart d’heure de jeu, les Parisiennes sont quelque peu asphyxiées par l’organisation et le pressing lyonnais et ne parviennent pas à ressortir de leur camp proprement. Même si on sent que Cristiane a de la folie dans les jambes à chaque prise de balle Avec du déchet tout de même. Ce qui change par rapport à l’aller, c’est que cette fois il y a du combat.

 

L’arme Berger
Et lorsque quelques récupérations furent intéressantes, les joueuses de la capitale manquent de folie et ne réussissent pas à se projeter assez rapidement vers l’avant. Malgré cette pression constante, les joueuses de la capitale continuent de se battre et maintiennent le score nul et vierge. A l’image de l’intervention décisive de Laura Georges sur Lotta Schelin aux abords de la surface parisienne (38’). Et lorsque les défenseures de la capitale sont trop justes, elles peuvent faire confiance à leur gardienne du soir.
Ann-Katrin Berger a écoeuré l’armada lyonnaise. Sereine dans ses interventions, ne relâchant aucun ballon, rayonnante dans les airs, l’ancienne portière de Potsdam a été impeccable à l’exception peut-être de quelques jeux au pied approximatifs. Ni Amel Majri sur une frappe bien sentie (23’), ni Ada Hegerberg de la tête ou du pied, ni Lotta Schelin ne parviendront à tromper la vigilance de la gardienne parisienne. Parfois par manque de créativité, surtout en deuxième période. Berger a joué un grand rôle dans ce score nul final 0-0 et permet d’effacer la claque du match aller. Le PSG reste à une distance comptable jouable pour la fin de saison. Même si elles n’ont plus leur destin en main, et qu’il faudra désormais un (improbable) faux pas lyonnais pour espérer accrocher ce premier titre national. Mais surtout il faudra préserver cette deuxième place synonyme de Ligue des Champions. Un objectif beaucoup plus réaliste. De leurs côtés, les Lyonnaises ont toutes les cartes en main pour conquérir cette fameuse « decima ». 

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