P.Lair : « Fier de ce groupe »

Suite à leur victoire 1-0 face à l’Olympique lyonnais au camp des Loges ce samedi, les Parisiennes ont mis un peu de temps à venir en zone mixte après avoir fêté entre elles ce succès qui leur permet de terminer les matches allers en tête de la division 1 féminine. Solidarité, cohésion de groupe, travail et fierté étaient les mots qui revenaient souvent dans les réponses parisiennes. De leurs côtés, les Lyonnaises reconnaissent leur manque d’efficacité offensive.

 

 

Patrice Lair : « Un sentiment de fierté par rapport à mon groupe et d’humilité aussi parce que l‘Olympique lyonnais a été pour moi un grand club et un moment fort dans ma carrière d’entraineur. Aujourd’hui, il y a eu un bon match, deux très belles équipes, une équipe comme Lyon qui maitrise avec des joueuses exceptionnelles et nous une équipe assez bien organisée avec un gros mental. Comme je leur disais à a mi-temps, il fallait être patient, qu’on allait avoir une ou deux possibilités. Marie-Laure a fait le geste qu’il fallait pour marquer ce but. Après la solidarité était là, il y a eu un petit peu de chance aussi car quelques ballons ont traîné. Bravo à ce groupe. J’ai du mal à réaliser quand même parce qu’on est parti en stage en début de saison à Ploufragan et par moments je me suis dit que cela allait être compliqué. Et puis non, à force de travail et de solidarité, d’ambiance dans le groupe aussi parce que les filles sont assez exceptionnelles de ce côté-là, les jeunes, les anciennes. Tout cela a amené une grosse solidarité et de la qualité aussi. On ne peut pas parler de passation de pouvoir, on a encore beaucoup de travail pour y arriver, j’ai entraîné cette équipe-là, pour avoir ce fond de jeu, cette force qu’ils ont, il faut du temps. Nous il faut que l’on travaille de ce côté-là. »

 

Marie-Laure Delie : «  C’est le scenario idéal, on aurait signé les yeux fermés pour ce scenario là. On est une équipe et je pense que c’est notre force depuis le début de saison. Patrice a amené la solidarité, c’est un gagnant. Depuis le début de la prépa, il parlait de ce match là, tous les jours il rabâche. Depuis Lillestrom, il s’est passé quelque chose c’est sûr, on s’est qualifié dans la difficulté, le groupe est peut-être né de ça aussi. On finit premières des matches allers, c’est top. »

 

Jean-Michel Aulas : « C’est un match déjà de grande intensité pour un match féminin, c’est l’un des matches les plus intenses que j’ai eus l’occasion de voir dans le championnat de France, c’est bien pour le championnat. C’est une défaite qui remet un peu les choses en perspective de manière différente mais qui n’est pas définitive comme je l’ai expliqué au coach et à l’équipe. Il vaut mieux perdre un match de championnat qu’un match de Coupe d’Europe, s’il faut en perdre il fallait mieux que cela soit celui-là. En général on réagit plutôt pas mal, nous avons eu beaucoup d’occasions que l’on n’a pas su concrétiser et Paris a bien joué le jeu avec une organisation défensive impeccable et une opportunité un peu chanceuse. C’est le football quelques fois, on perd contre le cours du jeu, ou on gagne contre le cours du jeu. »

 

Wendie Renard : « C’est une équipe qui défend bien, elles ont laissé très peu d’espaces aussi. Malgré les difficultés dans le jeu, je pense qu’on a eu des opportunités qu’on n’a pas su mettre au fond, et on le paye cash. Je pense que beaucoup sont contents ce soir que l’on ait perdu et que cela puisse relancer le championnat. Nous on est des compétitrices, on n’aime pas perdre. Tant mieux pour elles je dirais, mais le championnat n’est pas fini et il y a un match retour à la maison.

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