P. Bergerôo : « Nous n’avons pas tué le match »

Après l’élimination en quart de finale face à l’Allemagne (1-1, 5-4 t.a.b), Philippe Bergerôo s’est présenté en conférence de presse avec un sentiment de déception pour ses joueuses. Mais Il soutient que son groupe doit continuer d’apprendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est la répétition de l’histoire ce soir ?

P.B : « On va y arriver car dans l’équipe que j’ai là, j’ai onze joueuses qui seront encore là en 2019. Ce qui est primordial c’est d’apprendre, d’apprendre que dominer n’est pas gagner. Vite apprendre les choses qui permettent de gagner les matches. J’ai beaucoup de peine pour ces filles car pour certaines, elles ont déjà loupé le podium deux ou trois fois. C’est très compliqué ce soir pour elles, je les soutiens énormément.

Comment est-ce possible de ne pas conclure ces occasions au cours de la rencontre ?

– C’est toujours le problème de cette équipe. Quand vous jouez l’Allemagne et que vous avez trois ou quatre grosses occasions, il faut en mettre deux pour tuer le match. On ne l’a jamais fait. C’est vrai que l’on domine notre sujet. On a gâché énormement d’occasions qui nous auraient permis de trouver la solution de cette victoire qui nous manque cruellement ce soir.

 

Vous avez beaucoup d’expérience, mais est-ce que l’on arrive à trouver les mots ?

– Ce qui est important c’est de rassembler tout le monde, d’assumer ses responsabilités, car c’est un groupe. J’ai choisi ce groupe-là. Quand je gagne c’est avec elles, mais quand je perds c’est souvent moi qui ai perdu. Mais ce soir je suis désolé pour elles. J’ai pris la parole pour leur expliquer ce qui se passait et que j’assumais la défaite avec elles.

Comment passer à une autre étape ?

– C’est à l’image de la vie, il n’y a pas que des bonnes choses. Il y a des succès mais aussi pas mal d’échecs. Je fonctionne à la fidélité. Rester identique dans le temps. Quand on a commencé à faire des résultats, j’ai toujours prôné l’humilité. Il faut ce soir prôner la dignité et ne pas montrer sa peine. Je suis là pour les motiver.

 

Pourquoi avoir mis Claire Lavogez en dernière tireuse?

– Ce sont les joueuses qui ont eu le courage de le faire et qui ont décidé. Elles assument leur position. On ne peut pas dire que c’est un penalty raté, c’est plutôt la gardienne qui a sauvé l’Allemagne.

 

Qu’avez-vous dit à Claire Lavogez à la fin du match ?

– Claire a pris la déflagration pour elle. Mais pour moi le match a été perdu sur les occasions manquées pendant le match. Claire, c’est un fait de jeu… Alors que l’on a eu trois ou quatre occasions franches qui auraient dû nous permettre de nous qualifier. Un penalty raté c’est compliqué pour elle car elle est jeune, mais je sais qu’elle rebondira. Ce n’est que du football, il faut relativiser. »

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