Le Paris Saint-Germain réalise un joli coup avec la signature de la Canadienne Ashley Lawrence, 21 ans. L’arrivée de la jeune joueuse polyvalente permet au club de la capitale d’ajouter de la profondeur à son effectif en vue d’une année 2017 qui s’annonce chargée. Malgré son jeune âge, Lawrence a déjà participé à la Coupe du monde en 2015 et aux Jeux olympiques en 2016 en A après avoir pris part à plusieurs Mondiaux chez les jeunes, et compte 46 sélections en équipe nationale, une joueuse jeune mais qui possède donc déjà une belle expérience internationale puisque cela fait quatre ans qu’elle a débuté avec les A, en janvier 2013, à 17 ans.
Sa carrière
Originaire de l’Ontario, Ashley Lawrence a logiquement commencé à jouer au Canada, ce qui lui a permis de rejoindre le programme national canadien dès ses 14 ans. Grâce à de bonnes performances avec les sélections de jeunes, elle a été appelée dès ses 17 ans par John Herdman, sélectionneur des A connu pour ne pas hésiter à lancer des joueuses très jeunes dans le grand bain international. En quatre ans avec la sélection, elle s’est petit à petit imposée comme une cadre de l’équipe. Milieu de formation, elle peut évoluer à différents postes avec une préférence pour le couloir gauche. Son dernier poste en date est celui d’arrière latérale (gauche principalement même si elle a pu dépanner à droite), un poste auquel Herdman l’a placée début 2016 et auquel elle s’est plutôt rapidement acclimatée puisqu’elle a été la meilleure joueuse à ce poste lors des Jeux olympiques où le Canada a gagné la médaille de bronze en éliminant au passage l’équipe de France en quart de finale.
En parallèle de ses débuts internationaux avec le Canada en 2013, elle a rejoint l’université états-unienne West Virginia University (WVU). En quatre saisons en NCAA, elle a multiplié les récompenses individuelles et s’est imposée comme une des toutes meilleures joueuses universitaires au poste cette fois-ci de milieu offensif. En progression chaque année, dans le jeu mais également au niveau des statistiques, elle a terminé sa carrière universitaire avec un record personnel de dix passes décisives sur la saison et un but inscrit en finale (perdue) face à University of Southern California (1-3). Elle a été demi-finaliste du MAC Hermann Trophy récompensant les meilleur.es joueurs et joueuses universitaires en 2015 et 2016.
Au PSG
En attendant le retour de Laure Boulleau, elle pourrait -même si son poste de prédilection reste le milieu de terrain-, avec Perle Morroni tout juste revenue de blessure (les deux pouvant évoluer aussi bien derrière que sur l’aile), renforcer la rotation au poste de latérale gauche et permettre à Patrice Lair de faire tourner aux deux postes latéraux après avoir passé la première partie de saison avec les seules Ève Perisset et Sabrina Delannoy. La blessure -jusqu’en fin de saison- d’Erika pourrait également permettre à Delannoy de retrouver plus souvent l’axe de la défense, son poste de prédilection même si elle a réalisé une très bonne première moitié de saison au poste de latérale droite, et à Perisset de glisser à droite.
En résumé, le PSG a obtenu la signature d’une joueuse jeune, polyvalente, rapide, avec un volume de jeu important, disposant d’une belle expérience internationale, et qui a été particulièrement à son avantage lors des derniers Jeux olympiques (vous l’avez élue parmi le onze-type du tournoi) au sein de l’équipe du Canada dont elle fait partie de la jeunesse dorée. À elle désormais de confirmer ses performances de 2016 dans le club de la capitale.
