NWSL : Une quatrième saison inédite

Pour la première fois, une ligue pro US va connaitre une quatrième saison. Surtout, loin d’être sur la pente descente, et boostée par le titre de la sélection nationale au dernier Mondial, le championnat continue de grandir. Présentation d’une saison qui verra plusieurs clubs se battre pour la succession de Kansas City

 

 

La quatrième saison de NWSL, qui compte désormais dix clubs avec l’introduction de la nouvelle franchise de l’Orlando Pride coachée par l’ancien sélectionneur des Matildas et de l’USWNT Tom Sermanni, va débuter cette nuit avec trois rencontres au programme. La saison régulière prendra fin le 25 septembre. Le championnat sera en pause entre le 31 juillet et le 26 août, et l’absence des joueuses en sélection nationale et participant aux Jeux Olympiques devrait se situer entre quatre et cinq matches. Présentation des dix équipes en lice pour succéder à Kansas City, double champion en titre.

 

Kansas City

Double champion en titre, il lui sera compliqué de réaliser le triplé. Une grande partie de l’équipe n’est plus là, à commencer par Lauren Holiday et Amy Rodriguez. La défense a été grandement affaiblie même si Becky Sauerbrunn est toujours là (mais devrait manquer plusieurs matches lors de la prépa des JO), et l’attaque est un point d’interrogation. Shea Groom sera attendue. Toujours sous la houlette de Vlatko Andonovski, KC reste une équipe à suivre et peut-être encore un peu plus cette année.

 

Seattle Reign

Double finaliste en titre, le club veut passer à la vitesse supérieure. L’équipe dirigée par Laura Harvey sera de nouveau favorite, et seul Portland semble pouvoir l’empêcher de remporter le titre cette fois-ci. Dans la continuité, avec le meilleur trio de milieux de la ligue (Winters/Little/Fishlock), et l’ajout de Manon Melis en attaque Seattle est paré pour l’aventure, avec deux ans d’expérience de groupe pour la plupart des joueuses.

 

Chicago Red Stars

Plusieurs départs, aussitôt remplacés. Les jeunes talents sont toujours là, Christen Press aussi. Pour Chicago, cette saison sera celle de la confirmation après une année 2015 très réussie, et notamment une période Coupe du Monde très bien gérée. L’équipe a le talent et la profondeur de banc pour s’imposer comme une des toutes meilleures équipes de la ligue. L’objectif sera de faire mieux que la saison passée (demi-finale).

 

Washington Spirit

L’ambition est la même que pour Chicago : faire mieux que les demi-finales. Pour cela, le Spirit s’est renforcé tout en gardant les joueuses-clés de son effectif. Mélange d’expérience, de jeunesse, de maitrise et d’explosivité, l’équipe comptera sur Crystal Dunn, meilleure buteuse et joueuse la saison passée alors qu’elle n’avait pas été sélectionnée pour la Coupe du Monde, Diana Matheson, Christine Nairn et autres pour passer au palier supérieur.

 

Houston Dash

Après une première saison compliquée, Houston a été la première équipe non qualifiée pour les playoffs la saison passée. Sur le papier, l’équipe a les moyens pour réussir à atteindre les playoffs pour la première fois de son histoire… à condition que Carli Lloyd réalise une grosse saison. Un des meilleurs milieux de la ligue. Plusieurs talents en concurrence en attaque qui devront marquer alors que la défense, intéressante, devra tenir.

 

Portland Thorns

On change tout et on recommence ! A l’intersaison, beaucoup de choses ont changé au sein d’une équipe qui n’a jamais manqué de talent mais n’a pas été à la hauteur des espérances ces deux dernières saisons. Mark Parsons, Lindsey Horan, Meghan Klingenberg, Dagny Brynjarsdottir, Nadia Nadim… les recrues de qualité sont nombreuses alors que Christine Sinclair a été « débarrassée » de la présence imposante d’Alex Morgan. Sur le papier, c’est objectif playoffs. Si playoffs, une Amandine Henry pourrait être le « petit plus » qui change tout.

 

Western New York Flash

Les playoffs seront compliqués à atteindre, mais l’équipe possède un effectif intéressant, composé de jeunes talents US (Dahlkemper, Hinkle, S. Mewis) avec une belle colonie internationale (Kennedy, Lady Andrade, Ayinde, Jeon Ga-eul…). L’objectif sera de faire mieux que la saison passée et essayer de replacer le club dans la discussion pour les playoffs avant de viser plus haut la saison prochaine.

 

Sky Blue

Au sortir d’une saison ratée, Sky Blue a perdu plusieurs joueuses importantes (Cameron, Foord, Freels, Nadim…) et son objectif cette saison sera d’éviter la dernière place. Au rayon des quelques lueurs d’espoir, Kelley O’Hara, qui pourrait jouer aussi bien en défense pour remplacer Caitlin Foord ou en attaque. Sam Kerr, une des meilleures attaquantes de la ligue, qui revient de blessure (les deux seront aux JO), Raquel Rodriguez, n°2 de la draft et près de 50 sélections avec le Costa Rica. Mais l’attraction pourrait être le retour de Natasha Kai après quatre ans d’absence. Avec elle, le spectacle devrait être là. Les buts avec ?

 

Boston Breakers

Il y a de l’espoir (mais pas trop) du côté de Boston. Le point d’interrogation sera la défense, malgré les arrivées de Whitney Engen et Libby Stout (en remplacement d’Alyssa Naeher). Le milieu a été bien renforcé et pourrait permette à Boston de visera la première moitié du classement. En attaque, il faudra que McCaffrey confirme sa saison rookie et que Kyah Simon soit aussi efficace qu’avec les Matildas, sachant qu’elle manquera plusieurs matches pour cause de prépa pour les JO.

 

Orlando Pride

La dixième et nouvelle franchise a réussi à se créer un effectif très intéressant mais il faudra voir si Tom Sermanni arrive à en faire une équipe compétitive dès cette saison. C’est potentiellement une des meilleures défenses de la ligue (Bélanger, Alleway, Monica, Catley) mais elle manquera plusieurs matches pour cause de prépa pour les JO. Becky Edwards est une des meilleures 6 de la ligue (quand pas blessée), et Alex Morgan et Sarah Hagen peuvent devenir un duo très dangereux en attaque. Difficile de dire cependant quelle saison va connaitre Orlando.

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