Nouvelle-Zélande – France : l’analyse tactique

Après la victoire de l’équipe de France face à la Nouvelle-Zélande (3-0) qui a permis aux Bleues de se qualifier pour les quarts de finale du tournoi olympique de football féminin, la rédaction vous propose l’analyse tactique de la rencontre avec l’avis de notre consultante Sandrine Dusang.

 

 

 

 

Nouveau match de l’équipe de France dans ce tournoi olympique, et place donc à l’analyse tactique de la victoire des Bleues face à la Nouvelle-Zélande (3-0) avec l’avis de Sandrine Dusang. Notre consultante s’arrête sur trois aspects de la rencontre : l’entame de match, le positionnement de Louisa Cadamuro, et le jeu sur les côtés.

 

L’entame de match
Dans ce match décisif pour la qualification pour les quarts de finale, l’équipe de France a réalisé une entame de match plus que timide et brouillonne par moments. Bien bloquée notamment par le bloc défensif néo-zélandais. « J’avais le sentiment que les Bleues démarraient assez bien la rencontre, en prenant le jeu à leur compte et en faisant quelques bons enchainements, mais finalement ce n’était pas si évident surtout offensivement ».
Si offensivement cela n’était pas très séduisant, l’arrière garde, bien menée par Wendie Renard, s’est montrée une nouvelle fois rassurante : « L’équipe s’est montrée solide défensivement. Dès le départ, les Bleues ont gagné les duels aériens sur le jeu long et les dégagements adverses. Je pense que cela permet à l’équipe de se rassurer et de mettre les défenseures en confiance. Comme prévu la Nouvelle-Zélande a répondu présente physiquement. Leur bloc défensif était bien en place et on sentait que leur but était de fermer le jeu court et de forcer les Françaises à jouer long (et à perdre le ballon). La première période n’a pas été évidente et pendant la première demi-heure, les Bleues ont manqué de précision dans les 30-35 derniers mètres pour se projeter vers l’avant et aller au but ».

 

Le positionnement de Louisa Cadamuro
En l’absence de Camille Abily au coup d’envoi dans l’entrejeu tricolore, Louisa Cadamuro a pris place dans l’axe du milieu de terrain, évoluant comme une numéro 10. Un poste qui lui permet d’avoir une certaine liberté dans le jeu. « Retrouver Louisa Cadamuro dans l’axe est un plaisir, même si je pense qu’elle peut apporter encore plus à ce poste, notamment dans la prise d’initiative et les frappes. A sa décharge, l’agressivité des Néo-Zélandaises ne rendait pas les choses faciles dans cette zone du terrain ».

 

Le jeu sur les côtés
Une nouvelle fois dans ce tournoi, le jeu de l’équipe de France a penché à gauche et le couloir de Sakina Karchaoui. Mais au final, les latérales tricolores n’ont pas été omniprésentes offensivement. Il n’y a pas eu énormément de combinaisons ni de dédoublements. « Depuis le début du tournoi, la participation des latérales se fait presque essentiellement à gauche. Jessica Houara d’Hommeaux reste assez discrète offensivement dans son couloir, et n’a centré que d’assez loin lorsqu’elle l a fait. Mais peut-être que cela fait partie des consignes. Le côté gauche est en général un peu plus animé avec Amel Majri ou Sakina Karchaoui, mais il est finalement assez fréquent qu’une équipe penche un peu plus d’un côté que de l’autre. Les chemins préférentiels ne sont pas toujours équilibrés sur les couloirs. Cela dépend de beaucoup de facteurs : les qualités des joueuses, l’adversaire, la tactique, la stratégie sur tel ou tel match… »

 

 

Crédit photo : fff / Antonio Mesa

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