Nicolas Wachter : « Il faut pérenniser le club en D2 »

Début novembre, Nicolas Wachter a succédé à Gilles Agniel à la tête de l’équipe première du Nîmes Métropole Gard. Signe du destin, Agniel avait été le formateur de Wachter lors de son diplôme d’entraîneur. À 31 ans, Nicolas Wachter, précédemment en charge des U19, attaque sa cinquième saison au sein du club, son arrivée coïncide avec la nécessité d’un nouveau cycle à Nîmes après l’ère Agniel et une relégation de D1.

 

 

Depuis votre nomination à la tête du Nîmes Métropole, quel est votre premier objectif ?

N.W : « Mathématiquement assurer le maintien même si l’écart se creuse de plus en plus (avant la 10e journée, Nîmes est 6e du groupe B avec 12 points d’avance sur le premier relégable), tant que cela n’est pas fait on ne se projetera pas plus. Si cet objectif est atteint, cela voudra dire que l’on aura bien géré la descente de D1. Ensuite, il faudra pérenniser le club à ce niveau pendant un petit moment.

La transition s’est-elle bien passée avec l’effectif ?

– Les filles savaient qu’il y aurait un changement d’entraîneur, Manu (Gros) avait fait l’intérim. Je connaissais des filles par rapport aux U19, la transition s’est faite en douceur. Cela faisait une vingtaine de jours que j’étais présent et que je les suivais. Mon arrivée a été officialisée juste avant le match de Toulon. J’ai été bien accueilli, je pense qu’il y avait peut-être besoin de repartir sur un nouveau cycle avec un nouvel entraîneur.

 
Quand on retrouve une équipe qui vient de connaître la relégation et un changement d’entraîneur, quel discours adopte-t-on ?

– D’abord il ne faut pas mettre les objectifs trop haut, on ne pouvait pas parler de faire remonter l’équipe tout de suite. L’effectif a été renouvelé d’un bon tiers, cela a permis d’avoir du renouveau. On n’a pas voulu mettre une pression supplémentaire sur une remontée immédiate. Il ne faut pas se tromper de discours aujourd’hui, on travaille sur la formation, on essaie de former de bonnes joueuses, de bien travailler chez les jeunes. Se structurer correctement aussi car il y a du travail.

Où en est le projet foot féminin à Nîmes ?

– Par rapport à il y a cinq ans, j’ai changé trois fois de terrain. Il y a eu beaucoup de changements, on commence à se structurer, avec notamment un terrain complet pour s’entrainer, des horaires fixes. On a monté la section sport-étude il y a quatre ans maintenant, on est passé de 20 à presque 40-45 joueuses. Les U19 nationaux sont arrivées il y a trois ans. L’an dernier on est monté car on a fini premier mais on n’avait pas les structures.

Vous avez la particularité de travailler en binôme avec Manu Gros, n’est-ce pas trop difficile de prendre les décisions sportives ?

– À Nîmes je n’ai connu que ça, je pense qu’il faut que les tâches soient bien définies. Mais je pense qu’il faut plus parler de staff (le médical, l’administratif etc). Sur les choix sportifs, il y a un équilibre, 50-50 avec Manu. Sur les cycles de travail, c’est moi qui ai la liberté entre guillemets, je prends en charge les séances d’entrainement. Sur la partie administrative, extra-sportive, c’est plutôt Manu qui va gérer, on ne se marche pas sur les pieds.

Depuis votre nomination, le club a enchaîné pour la première fois de la saison deux victoires consécutives. C’est le signe d’une nouvelle dynamique ?
– On repart sur une bonne dynamique, les résultats là, tant mieux. La première bonne chose c’était de gagner contre Toulouse chez nous, ensuite il y a eu cette courte défaite au Val d’Orge, puis on a bien enchaîné. Aujourd’hui, la sixième place nous correspond par rapport à nos prestations. On est capable d’en mettre cinq à Toulon alors qu’ils avaient tenu tête à Val d’Orge. Si on y arrive, ce sera bien, mais si on peut aller chercher les trois premières places, on ira les chercher. »

 

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