Montpellier, une revanche à prendre

Après une première partie de saison satisfaisante, Montpellier retrouve pour la première fois les terrains en 2017, face à Marseille, pour le compte des 32e de finale de Coupe de France. Une compétition qui fuit le club héraultais depuis plusieurs années.

 

 

 

 

 

Le 15 mai dernier, le football féminin hexagonal concluait sa saison par la victoire de l’Olympique lyonnais en Coupe de France, suite à une victoire étriquée (2-1). Dans le rôle de la victime, pour la deuxième fois en deux saisons : Montpellier. Mais on se dit que les Pailladines se sont peut-être fait une raison, quand on sait que, sur leurs six dernières finales disputées en Coupe de France, les joueuses de Jean-Louis Saez n’en ont remporté qu’une. C’était face au Mans (3-1)… en 2009. D’où cette idée que les joueuses montpelliéraines pourraient montrer de la lassitude à la simple évocation de la compétition : « On ne ressasse pas tellement le passé, contredit Sandie Toletti, la milieu montpelliéraine. On se dit que chaque année, c’est une nouvelle histoire qui commence, que tout change d’une saison à l’autre. Notre objectif, comme toujours, ce sera de prendre match après match, pour essayer d’aller jusqu’au bout».

Un secteur offensif à craindre
Si Lyon, qui a remporté les cinq dernières éditions, est ultra-favori, sur le papier, c’est bien Montpellier, seule équipe de D1 capable de tenir tête aux deux mastodontes du championnat de France cette saison, qui aurait un coup à jouer. « Un espoir particulier ? Non, justement, tous les matches sont difficiles en Coupe, répond l’internationale tricolore. Ce samedi, ça risque d’être encore plus compliqué puisqu’on rencontre une équipe de D1 dès notre entrée en lice. Ce qui nous perturbe le plus, c’est sûrement d’aller jouer là-bas [à Marseille, NDLR], embraye-t-elle. Lorsque nous les avons affrontées en D1 [le 2 octobre dernier, victoire 5-0, ndlr], les supporters étaient nombreux, très bruyants. C’est une ambiance très chaude où il n’est pas facile de jouer», explique Toletti.

Pourtant, Montpellier a de quoi aborder la rencontre avec confiance, le club héraultais possède dans ses rangs l’actuelle meilleure buteuse du championnat de France, Sofia Jakobsson (13 buts) qui reste sur un quadruplé lors du match de championnat face à Albi le 21 décembre dernier. En plus des Clarisse Le Bihan, Valérie Gauvin, Marie-Charlotte Léger (8 buts dans la compétition la saison dernière), ou Laëtitia Tonazzi, le MHSC vient de se renforcer offensivement, avec l’arrivée de Janice Cayman et de la médaillée olympique Stina Blackstenius.

 

Un adversaire de taille
Si elles ne seront probablement pas titulaires demain, elles pourront toujours servir de joker dans une rencontre qui risque d’être tendue : « Parfois, effectivement, on peut se dire qu’il y a plus de pression lors des matches de Coupe de France oui ! Ce sont des matches à élimination directe, si tu ne marques pas directement, tu prends le risque de mettre l’autre équipe en confiance. À partir de là ça peut devenir plus embêtant, et si en plus l’autre équipe marque et que l’on est mené au score, ça peut devenir très compliqué », explique Sandie Toletti. Depuis la reprise, le staff montpelliérain a surtout insisté sur le travail physique, afin d’affûter ses joueuses au maximum en vue de la rencontre face à un OM sur une bonne dynamique avant la trêve. Vainqueur de ses trois derniers matches, Marseille a cependant moins l’expérience de cette compétition, et face à une équipe de Montpellier qui en est une spécialiste, la tâche s’annonce ardue, et le match disputé.

 

 

Crédit photo : mhscfoot.com

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