Le football, une vocation…
« C’est suite à une blessure que j’ai basculé dans le monde du Freestyle ». Initialement licenciée dans un club de football traditionnel (« lorsque j’étais plus jeune, je ne pensais même pas faire du Futsal, je n’avais pas d’objectif précis dans cette discipline. C’est véritablement quelque chose qui est venu avec le temps« , précise-t-elle), Mélody Donchet ne pensait pas se trouver là où elle est aujourd’hui. Sportive dans l’âme depuis son plus jeune âge, la freestyleuse devenue internationale nous explique qu’elle a d’abord évolué majoritairement dans le football avant de se consacrer pleinement à la discipline qui est la sienne aujourd’hui, suite à une grave blessure survenue lorsqu’elle était plus jeune. Par la force des choses et un peu par hasard, elle est arrivée dans un monde qu’elle ne connaissait finalement pas si bien que cela. Elle raconte. « J’ai tout d’abord vu une publicité à la télévision, qui m’a donné envie de me lancer dans cette discipline. Les couleurs, les formes, le style, la technique… Tout m’a tapé dans l’oeil ! Toutefois, au tout début, je ne savais pas jongler ! J’ai appris avec le temps, et je suis devenue meilleure de jour en jour ».
… Le Freestyle, une révélation !
Le Freestyle est vite devenu une passion, qui occupe aujourd’hui la majeure partie de l’activité de la championne. « Cela fait maintenant six ans que je pratique le Freestyle, j’ai remporté les Championnats du Monde l’année dernière, et j’enchaîne avec une performance cette année au Brésil. Tout est allé très vite et je réalise que j’ai déjà fait du chemin depuis mes débuts ». Une fois lancée, « j’ai eu des facilités à pratiquer le Freestyle, et avec de nombreuses heures de travail, je suis parvenue à un résultat satisfaisant ». Un parcours ainsi que des performances quelques peu atypiques que la jeune Championne du Monde compte encore améliorer d’ici quelques années. « Je ne vais pas m’arrêter là, je suis une compétitrice et je chercherai à aller le plus loin possible dans toutes les compétitions qui s’offriront à moi ».
A l’heure de lui demander quelles sont les principales différences qu’il existe aujourd’hui entre football traditionnel et Freestyle, Mélody Donchet est catégorique sur le sujet. « En Freestyle, nous sommes beaucoup plus libres que dans le football traditionnel, c’est notamment ce qui en fait une discipline à part entière. Il y a moins ce cadre strict du football, nous nous entraînons où nous le souhaitons, avec des contraintes moins importantes en termes d’horaires. Pour s’entraîner, il suffit de prendre un ballon et de sortir dans la rue ».
2010, l’année dorée
Petit focus sur l’année 2010, où Mélody Donchet s’était révélée aux yeux du monde entier par un formidable concours de circonstances. Une petite vidéo qu’elle avait réalisée et lancée sur le web, le nombre de vues avait très vite atteint des records. Cela n’a pas échappé à l’oeil des dirigeants de la société « S3 Society », qui regroupe les meilleurs Freestyleurs de France pour réaliser des shows dans le monde entier. Des shows, Mélody en réalisera près de 600 depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Un nombre impressionnant qui grandira, à coup sûr, dans les années à venir.
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