OUI : Le système de vote mis en place semble être assez légitime, puisque chaque nation participe à la désignation de la Meilleure Joueuse FIFA de l’année par le biais de trois votants : sa capitaine, son sélectionneur et un journaliste. Les critères pris en compte pour la désignation des dix candidates sont assez larges puisqu’ils regroupent à la fois les performances individuelles et collectives (palmarès) sur l’année écoulée, mais aussi la classe (talent, fairplay), la carrière, la personnalité et le rayonnement. Autant d’éléments qui permettent d’élargir notre vision des joueuses et de ne pas uniquement se focaliser sur une compétition, un exploit ou un résultat brut.
NON : Les critères pris en considération -surtout- pour désigner les dix prétendantes au titre de Meilleure Joueuse FIFA de l’année, ne sont finalement pas vraiment le reflet des performances de la joueuse sur « l’année » justement. En effet, on peut se demander pourquoi on ne se contente pas de regarder les performances de la saison écoulée. Si le talent et le fair-play paraissent essentiels pour être élue joueuse de l’année, pourquoi doit-on aussi tenir compte de la carrière et du rayonnement de la joueuse pour le vote ? En plus de sa superbe Coupe du monde, c’est peut-être finalement ces éléments « extérieurs » qui ont permis à Carli Lloyd de devancer Célia Šašić, pourtant auteure d’une très belle année tant avec son club que son équipe nationale.
Crédit photo : FIFA