Lyon : Une nouvelle saison bien remplie

En remportant un quatrième de champion d’Europe, l’Olympique lyonnais a terminé une nouvelle saison avec trois trophées dans l’escarcelle. Grand favori de toutes les compétitions avec un effectif hors norme, Lyon a répondu aux attentes même si ce ne fut pas toujours facile.

 

 

 

 

Une dernière fois sous les couleurs de l’Olympique lyonnais, Gérard Prêcheur a pu lever les bras au ciel après un nouveau titre. Le huitième (sur neuf possibles) en trois ans pour le technicien rhodanien, remplacé pour la suite par l’ancienne star du FC Nantes, Reynald Pedros. Si la qualité de l’effectif lyonnais exigeait une telle moisson, il lui a fallu batailler pour y arriver, donnant encore plus de saveur à ce nouveau triplé.

 

Sans concurrence en championnat

Bien malgré lui, l’Olympique lyonnais a obtenu son onzième titre consécutif de champion de France sans avoir à disputer de « finale » face au Paris Saint-Germain, un match que l’on pouvait attendre après la victoire du club parisien lors de la première confrontation de la saison entre les deux équipes. Au lieu de cela, le PSG s’est embourbé tout seul, entre erreur administrative et contre-performances sur le terrain, abandonnant ainsi l’espoir d’un titre qui aurait pu se jouer lors de la 21e journée, et même la qualification en Ligue des champions. Cela aura été le titre le plus facilement remporté par l’OL cette saison, et le premier chronologiquement parlant, Lyon continuant à affirmer sa emprise totale sur le championnat.

 

 

 

En Coupe, six à la suite

Avec un parcours aisé, gagnant tous ses matches avec minimum cinq buts marqués, et aucun encaissé, Lyon a éliminé Ambilly, Grenoble, Guingamp et Hénin-Beaumont avant d’affronter le Paris Saint-Germain en finale. Quelques jours après l’avoir nettement battu en championnat dans un match sans enjeu, l’OL a connu plus de difficultés pour soulever son deuxième trophée de la saison, la faute à une équipe parisienne très solide et un bijou de but de la Brésilienne Cristiane. Après avoir remporté les deux dernières éditions en fin de match face à Montpellier, il lui a fallu cette fois-ci en passer par la séance de tirs au but. Et si Saki Kumagai a manqué la première balle de match, ce ne fut pas le cas d’Ada Hegerberg. Deux semaines avant la finale de la Ligue des champions, l’OL réalisait son sixième doublé national consécutif.

 

 

 

En LDC, le mental a primé

Après une mise en jambes en douceur face aux Norvégiennes d’Avaldsnes et aux Suissesses de Zurich (27-2 en cumulé), la suite de l’aventure vers un quatrième titre européen a été plus compliqué pour l’Olympique lyonnais. Au stade des quarts de finale, le club affrontait son grand rival pour le trophée, les Allemandes de Wolfsburg. Sa défaite à domicile au match retour après avoir tremblé jusqu’au bout ne comblait pas l’avance prise au match aller en Allemagne, et l’OL continuait sa route avec un statut de favori réhaussé.

Face aux débutantes anglaises de Manchester City -qui a pris date pour l’avenir-, les Rhodaniennes parvenaient à faire la différence face à un adversaire proche du non-match, et sa défaite à domicile lors du match retour n’avait aucune incidence sur sa qualification. En finale, c’est une nouvelle fois le PSG qui lui faisait face. Après un match où les deux équipes auront eu l’opportunité de l’emporter, la décision se faisait une nouvelle fois aux tirs au but, sur le même score qu’en Coupe de France (7-6). Cette fois-ci, c’est Sarah Bouhaddi qui marquait le but du titre après s’être mise en évidence par une main gauche solide sur un tir de Cruz en première période. En l’espace de trois semaines, l’OL remportait trois nouveaux trophées, confirmant sa domination aussi bien nationale que continentale, faisant parler sa force mentale alors que ses adversaires lui auront rendu la vie difficile, le tout en égalant ou battant de nombreux records.

 

 

 

 

 

Crédit photos : OL Ang’Elles, FFF, UEFA

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