Lyon, Lair, Boulleau… 5 choses à savoir sur Eve Perisset

La latérale polyvalente de l’équipe de France est l’une des nouvelles têtes de cette équipe de France made in Echouafni. Cet été aux Pays-Bas, où elle rencontrera le gotha du foot européen, elle composera avec l’envie tenace qui la tient de toujours vouloir progresser.

 

 

 

 

 

Lyonnaise de cœur

Cela restera un grand regret de son début de carrière : n’avoir jamais réussi à percer dans son club formateur, Lyon, elle dont les racines prennent place entre Rhône et Saône. Née le 24 décembre 1994 à Saint-Priest, une ville située dans la banlieue lyonnaise, c’est là qu’Eve Perisset fait ses premiers pas sur les rectangles verts. Passée par l’AS Saint-Priest, elle rejoint le centre de formation de l’OL en 2009, où elle va progresser jusqu’à arriver en équipe première. Son tout premier match, elle le dispute d’ailleurs en Ligue des champions lors de la saison 2012-13, en huitième de finale retour (2-0), face au Zorkiy Krasnogorsk, club russe.

 

Patrice Lair, son mentor

Patrice Lair compte beaucoup aux yeux d’Eve Perisset, et c’est réciproque. « C’est lui qui m’a lancée avec les pros à l’OL et c’est lui qui m’a appelée pour venir ici. Et cela a énormément joué sur ma venue [à Paris]. Sans lui j’aurais peut-être mis un peu plus de temps à prendre ma décision », déclarait ainsi la joueuse à Foot d’Elles au début de saison. « Je l’ai vue travailler, et je l’ai vu blessée aussi, racontait ainsi le coach parisien à Yvelines Première. J’ai vu comment elle avait travaillé pour surmonter ses problèmes de genou, les séances supplémentaires qu’elle s’infligeait… c’est une fille intelligente. J’ai confiance en elle. Je ne donne pas ma confiance à n’importe qui mais c’était une récompense ». Une relation qui a permis à Eve Perisset d’éclore au plus haut niveau, et aussi de mieux s’intégrer à son nouvel environnement, son coach n’en manquant pas une pour blaguer avec la jeune latérale.

Une première saison réussie au PSG

Arrivée sur la pointe des pieds dans la capitale tricolore, Eve Perisset a dû faire un choix cornélien qu’elle ne regrette pas. Au sein d’un effectif amoindri, elle s’est rapidement imposée à la gauche de la défense parisienne, disputant au final 36 matches sous le maillot du PSG cette année (pour 3 buts). Elle a permis à Paris de disputer deux finales (en Coupe de France et en Ligue des Champions), mais elle s’est cassée les dents face à son ancien club, et a échoué à la troisième place de D1, synonyme de non-qualification pour la Ligue des Champions la saison prochaine. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir gagné sa place dans la tête du sélectionneur, Olivier Echouafni.

 

Laure Boulleau ne lui « fait pas peur »

Dans son bonheur, Eve Perisset a bien intégré le fait que la concurrence risque d’être plus rude la saison prochaine. La « faute » au retour programmé de Laure Boulleau, l’internationale tricolore régulièrement gênée par des blessures ces derniers mois. En équipe de France comme au PSG, Boulleau devrait gratter un peu du temps de jeu qui lui a été accordé cette saison, ce qu’elle n’appréhende pas du tout : « Cela ne me fait pas du tout peur. Quand Laure va revenir, elle va pouvoir m’apporter son expérience. Ça va me permettre de me surpasser pour gagner ma place », se réjouissait-elle d’ailleurs auprès de L’Equipe, en mars dernier. Qui plus est, sa polyvalence, qui permet à la joueuse de 22 ans de jouer au milieu ou à droite de la défense, devrait lui permettre de limiter le partage.

 

Une nouvelle sous le maillot bleu

Sélectionnée pour la première fois en septembre dernier lors d’un match amical face au Brésil, Eve Perisset s’est vue rejoindre le groupe A de l’équipe de France plus tôt que prévu, de son propre aveu. Une arrivée rapide qui avait un peu tendu la joueuse le soir même lors de la rencontre, qui s’était conclue sur un match nul (1-1) : « J’étais un peu stressée au départ, mais après mes deux premiers ballons ça allait un peu mieux », racontait-elle après le match au micro de la FFF. Dans le groupe des 23, seule Grace Geyoro compte moins de sélections qu’elle, qui a disputé 6 rencontres sous le maillot tricolore avant la préparation à l’Euro.

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