Les Bleues bénéficient d’une protection rapprochée
On entre dans la cour principale où l’on croise Sandrine Soubeyrand et Viviane Asseyi valise en main et aperçoit Louisa Necib dans l’ouverture d’une porte. Les employées de la Villa s’affairent à l’intérieur, mettant des fruits et des boissons à disposition des hôtes de la demeure, tandis que Bruno Bini passe, croquant dans une pomme sourire aux lèvres. « Ca va monsieur Bini ? » « Oui, la vie est belle, on a de bonnes conditions de travail !« . En effet, dans un château qui ferait trembler celui de Clairefontaine, la délégation tricolore vit dans un cadre absolument idéal. On voit défiler quelques joueuses, demandées par les autres journalistes présents. Larges sourires sur la face, Camille Abily, Camille Catala, Laure Boulleau, Marie-Laure Delie ou Amandine Henry filent vers les obligations médiatiques.
Bienvenue en terre française
La Suède, c’est joli, mais…
L’interview en poche, FE fait le chemin inverse. Avec un peu moins de réussite. Pas l’ombre d’un bus à l’horizon. Heureusement, la vue est imprenable sur Bråviken. Au final, après quelques dizaines de minutes d’attente, c’est un Suédois – l’un des chauffeurs de la délégation tricolore – sur la route de Norrköping pour rejoindre des amis, qui accepte de nous déposer en ville en voiture. « C’est compliqué les bus par ici, on est assez loin de la ville« , nous explique-t-il dans un anglais toujours impeccable. L’occasion idéale de voir l’Euro à travers les yeux locaux : « moi, je suis très excité en tout cas, peut-être parce que je travaille autour de l’évènement aussi. Mais je pense que c’est un véritable honneur de recevoir une telle compétition dans son pays, dans sa ville, ça n’arrive qu’une fois dans une vie. Je crois que les gens sont aussi excités que moi. »
Bråviken, une vue imprenable à l’entrée du domaine où vivent les Bleues en Suède
Observateur du football masculin, il jette un regard tout neuf sur celui pratiqué par les femmes : « j’ai vu les deux matches de la France. C’était vraiment bien, on voit que ce sont des professionnelles, elles sont sérieuses, appliquées. C’est assez impressionnant. » Le trajet terminé, direction Linköping (Linncheuping) pour palper l’atmosphère avant le France – Angleterre de jeudi soir.
Linköping
En s’imposant 3-1 contre l’Italie, l’équipe de Lotta « Kélin » décroche la qualification pour les quarts avec la première place du groupe A. L’heure de rentrer a sonné, à pied sur quatre petits kilomètres en compagnie de supporters des Bleues. La Suède, c’est joli, mais il faut savoir s’y perdre, et parler quelques mots d’anglais.
Crédits photos : Foot d’Elles / DR