Les USA prennent le dessus sur l’Allemagne

Après la victoire arrachée par la France face à l’Angleterre lors du premier match, les deux meilleures équipes au monde étaient opposées. Entre les États-Unis et l’Allemagne, c’est le champion du monde qui a fini par s’imposer sur un but de Lynn Williams suite à une action de Christen Press.

 

 

Une première période animée

Si Steffi Jones avait décidé d’une composition plutôt offensive, Jill Ellis a fait encore mieux avec un onze de départ proposant un trio Casey Short/Becky Sauerbrunn/Allie Long et un quintet Heath/Dunn/Lloyd/Williams/Press en attaque. Le résultat fut assez logiquement quarante-cinq premières minutes disputées sur un rythme enlevé, le ballon allant d’un but à l’autre très rapidement. Il n’y a cependant pas eu beaucoup de grosses occasions. Isabell Kerschowski allumait la première mèche d’une frappe puissante mais non cadrée (7′), puis Crystal Dunn obligeait Almuth Schult à être vigilante sur une frappe soudaine (10′).

Sara Däbritz ensuite, servie par Kerschowski, déclenchait une belle frappe qui obligeait Alyssa Naeher à se détendre pour détourner le ballon en corner (12′). A l’exception d’une frappe croisée à ras de terre de Dzsenifer Marozsan à l’approche de la pause, que Naeher captait sans problème, aucune équipe ne parvenait à se montrer réellement dangereuse, les deux surfaces étant bien gardées. A l’issue de la première période, impossible de dire dans quel sens allait basculer la rencontre, les deux équipes pouvant faire la différence à tout moment. 

 

Lynn Wiliams débloque la rencontre 

La seconde période voyait les États-Unis faire la différence assez rapidement. Après une première alerte, sur une passe de Carli Lloyd pour Lynn Williams qui heureusement pour la défense allemande oubliait d’emmener le ballon (51′), c’est Christen Press, bien aidée encore par une défense allemande pas à son avantage, qui faisait des dégâts au sein de celle-ci pour trouver le poteau. Le ballon n’était pas dégagé et Lynn Williams, plus prompte que Kerschowski, glissait le ballon au fond des filets, prenant Almuth Schult à contre-pied (56′). Le reste de la rencontre était ensuite à sens unique.

La MVP de la dernière saison de NWSL se mettait encore en évidence à la 69e minute, en prenant le dessus sur Josephine Henning et Babett Peter, et s’ouvrait le chemin du but pour envoyer sa frappe au-dessus des cages allemandes. Williams encore, grâce  à sa vitesse, récupérait l’ouverture de Mallory Pugh sur la droite de la surface, et adressait un centre qu’Henning ne parvenait pas à dégager, permettant à Press de frapper, au-dessus (74′). 

Au final, la victoire est tout à fait logique pour le pays-hôte. L’Allemagne, diminuée par les absences et les retraites, a montré qu’elle n’était pas au top et qu’il y avait du travail à faire au niveau défensif notamment. Au contraire, les États-Unis, malgré une composition quelque peu inattendue, a mis le feu avec en particulier une ligne d’attaque très dangereuse. 

 

Feuille de match 

Le but de la rencontre

56′ Lynn Williams (1-0)

 

Les compos

États-Unis : Naeher, Short, Long, Sauerbrunn, Brian, Mewis, Dunn (Pugh 58′), Heath, Press (Horan 79′), Williams (Morgan 79′)

Allemagne : Schult, Kerschowski (Rauch 74′), Peter, Henning, Blässe (Bremer 69′), Däbritz, Marozsan, Maier, Mittag (Islacker 74′), Popp, Petermann (Faißt 46′)

 

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