Les USA à nouveau sur le toit du monde

Lors de la finale de cette Coupe du Monde 2015, les Etats-Unis se sont largement imposés 5-2 face au Japon, champion du monde en titre. Une victoire largement facilitée par la performance majuscule de Carli Lloyd, auteur du doublé le plus rapide de l’histoire de la finale mondiale.

 

 

 

 

 

 

Dans une carrière, on vit souvent une rencontre où tout semble facile, où vous êtes comme irrésistibles. Chaque action est magnifiquement exécutée, chaque passe millimétrée, chaque frappe quasi décisive. Cette sensation, les Américaines peuvent désormais en raconter une belle histoire. Les joueuses de Jill Ellis ont réalisé une entame de finale d’une autre planète. Rythme, pression, impact physique, fluidité et réalisme sans modération.

 
Lloyd, comme dans un rêve

Dans ce récital de premier quart d’heure, les USA sont menés, sans surprise, par Carli Lloyd. La capitaine américaine reprend tout d’abord victorieusement un corner de Rapinoe (3e), puis est à l’affût dans la surface suite à un coup franc de Holiday (5e). Elle parachèvera son œuvre par un modèle de lob du rond central. Une frappe que Kaihori ne parvient pas à dévier de ses buts, gênée par le soleil (16e). Une réalisation qui figurera certainement parmi les plus belles de l’année. La capitaine US inscrit là le triplé le plus rapide de l’histoire de la finale de la Coupe du Monde. Pendant vingt minutes, les Japonaises semblent anéanties, en tout cas beaucoup trop loin du porteur de balle, comme perdues. A l’image de certaines passes faciles qui échouent dans les pieds américains.

 

Les Japonaises auront tenté en vain

Après la tornade Lloyd et compagnie, les coéquipières de Kumagai sortent tout doucement la tête de l’eau. Par l’intermédiaire d’abord de Sakaguchi (23e), puis par Ogimi. La joueuse de Wolfsburg réalise un enchaînement parfait dans la surface qui efface sa défenseure, et trompe Hope Solo (27e). Outre la réduction de l’écart au score, l’attaquante nipponne a mis fin à plus de 400 minutes d’invincibilité du dernier rempart US. L’entraîneur nippon tente aussi de bouger les lignes en faisant rentrer rapidement Sawa et Sugasawa. Les Japonaises réussissent à inscrire un deuxième but sur un coup franc de Miyama avec l’aide de Johnston (52e). Mais leurs espoirs sont rapidement éteints. Sur un nouveau corner, Bryan remet parfaitement en retrait pour Heath qui place son plat du pied (54e). Les Nadeshiko auront encaissé trois buts sur coup de pied arrêté, beaucoup trop pour espérer aller au bout.

A 5-2, les Américaines contrôlent la fin de rencontre. Une finale qui s’est ponctuée par les entrées en jeu d’Abby Wambach et de Christie Rampone. Mais la première n’a pas réussi à trouver le chemin des filets dans le temps qui lui était imparti. Pour la seconde, elle est devenue la joueuse la plus âgée à disputer une finale de Coupe du Monde à 40 ans et onze jours. On en restera là même si les Japonaises auront eu le mérite de jouer jusqu’au bout. Les USA s’imposent finalement 5-2 et sont désormais seuls sur le toit du monde avec ce troisième titre mondial après seize ans d’attente.

 

 

Crédit photo : fifa.com

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