Claire Lavogez, 20 ans, Sandie Toletti, 20 ans, Amel Majri, 22 ans. Et la liste ne s’arrête pas là. Depuis quelques mois, la jeune génération frappe à la porte de l’équipe de France. A titre d’exemple, dans le groupe retenu pour affronter le Canada ce jeudi à Bondoufle (coup d’envoi à 21h), dix joueuses ont moins de 25 ans. Mais la jeunesse dans une équipe c’est bien, seulement lorsqu’elle confirme ses promesses. Et les néo-Bleues le font plutôt bien ces derniers mois.
S’adapter au niveau international
Toutes ces jeunes ont déjà prouvé leurs qualités chez les U19 puis les U20 avec respectivement un titre de championnes d’Europe et une troisième place à la Coupe du Monde de la seconde catégorie. C’est dire leur potentiel. Mais, lorsque Claire Lavogez connaît sa première sélection face à l’Allemagne, sa réaction à la sortie du terrain est explicite : « c’est un autre monde ! ». La Montpelliéraine est d’ailleurs le plus bel exemple de cette intégration ultra-rapide. A peine sortie des U20 à l’été dernier, Claire Lavogez a connu une progression fulgurante ces huit derniers mois et a grappillé du temps de jeu en équipe de France (un but en huit sélections dont deux matches titulaire). A tel point de pouvoir postuler à une place de titulaire : « Claire s’est très vite adaptée à ce qu’on lui demande. Elle met un impact physique énorme à l’entraînement. On connait ses qualités et ses défauts qu’elle est en train de gommer », confie Philippe Bergeroo.
Pour ce groupe de jeunes joueuses, il a fallu s’adapter au niveau international. Prendre ses repères au sein du groupe France : « les filles m’ont bien accueillie. A chaque fois que je suis appelée, je donne tout pour rester dans le groupe et avoir la chance d’aller au Canada », confie Sandie Toletti avant d’ajouter : « Nous les jeunes, nous n’avons pas le pouvoir ! Il y a beaucoup de joueuses expérimentées dans le groupe qui nous donnent pleins de conseils à l’entraînement ».
L’avenir tricolore se dessine maintenant
Depuis son arrivée à la tête de l’équipe de France, Philippe Bergeroo aura été dans l’intégration par petites touches pour ne pas griller les ailes de la relève. Car pour cette génération 1990 et moins, l’horizon se lève déjà sur la Coupe du Monde à la maison dans quatre ans. Elles ont la chance de pouvoir être encadrées par six joueuses avec plus de 100 sélections au compteur. D’ailleurs, sur ce contingent jeunesse, sept devraient découvrir l’univers d’un mondial chez « les grandes » cet été au Canada. Une première qui comptera pour la suite de leur carrière internationale.
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Crédit Vidéo : Smash & Goal Production