Les Flops de la Coupe du Monde

Après un mois de compétition et un troisième titre historique pour les Etats-Unis, il est temps de regarder dans le rétroviseur de ce Mondial, septième édition de l’histoire. Premier volet de ce bilan, les flops de la Coupe du Monde : entre l’arbitrage, le niveau de jeu et l’organisation il y a eu quelques déceptions.

 

 

 

 

 

L’arbitrage

Evidemment l’arbitrage, qu’il soit bon ou mauvais au cours d’une rencontre, est le même pour tout le monde. Il n’empêche que les décisions arbitrales ont une influence sur le sort d’une rencontre. Particulièrement dans cette Coupe du Monde. Trop d’arbitres n’ont pas été à la hauteur de l’événement. Trois exemples flagrants : la main de Montoya non sifflée face à la France en poules, ou le carton rouge évité de Johnston (USA) face à l’Allemagne en quart de finale et le penalty américain sifflé qui était en fait un coup-franc.

A l’inverse, les arbitres qui ont été performantes pendant ce Mondial à l’instar de la Française Stéphanie Frappart (deux matches au centre) ou encore Bibiana Steinhaus, n’ont quasiment pas pris le sifflet. C’est regrettable. Le jeu, la vitesse du ballon ont progressé ces dernières années, mais beaucoup trop d’arbitres ne semblent pas habituées aux exigences du niveau international.

Le niveau de jeu

Dans l’ensemble cette Coupe du Monde n’a pas donné lieu à de nombreuses rencontres mémorables en termes de niveau de jeu. A l’exception de Nouvelle-Zélande-Chine et Nigeria-Suède en poules, de la première heure du quart de finale Allemagne-France, et de la première période de la finale USA-Japon, le reste des rencontres a offert un spectacle loin d’être exceptionnel. Cela s’explique par deux raisons. Tout d’abord, ce Mondial s’est beaucoup joué sur l’impact physique, probablement au détriment du beau jeu et de la finesse technique. Ensuite, les trois nations qui composent le podium sont trois pays avec un championnat d’été. Donc les joueuses qui avaient plus de fraîcheur physique avec un début de saison plus tardif qu’ailleurs. Comme le disaient très souvent les joueuses de l’équipe de France, et l’encadrement tricolore, la saison en club a été longue. Ce qui explique peut-être ces performances pas au niveau auquel on les attendait.

 

L’organisation

Les matches le Jour-J rien à dire. En revanche, pour savoir qu’il y avait une Coupe du Monde de football féminin au Canada, il fallait parfois chercher. A Moncton, Ottawa, ou encore Montréal, peu ou pas d’affiche publicitaires dans les rues. Aux abords des stades, aucune animation mettant en valeur le football féminin. Clairement, les supporters arrivaient deux, trois heures avant la rencontre, seule période où l’environnement du stade s’animait. Dans les rues de Montréal, peu de Montréalais savaient qu’il y avait une Coupe du Monde dans leur ville. Alors oui l’engouement pour le football féminin est grandissant mais cette compétition était l’occasion de lui mettre un sacré coup d’accélérateur. 

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