Les Etats-Unis sans forcer, la Belgique au forceps

L’Équipe de France n’était pas la seule formation engagée ce week-end. Les États-Unis et la Belgique recevaient également un adversaire dans le cadre d’une rencontre amicale. Comme convenu, les Américaines n’ont fait qu’une bouchée de la modeste équipe russe sur le score de 7 à 0 ! Ce fut plus compliqué en revanche pour les Belges, courtes vainqueurs des Polonaises par la plus petite des marge (1-0).

 Trop facile. Voici le genre de réflexion qu’un amateur de football aurait pu se faire en regardant l’équipe des États-Unis écraser la Russie samedi soir du côté de Boca Raton en Floride. Là où la France ne s’était imposée « que » 3 à 1 lors de l’Euro suédois le 12 juillet dernier, les troupes américaines ont quant à elles démoli leurs adversaires soviétiques sur le score de 7 buts à 0 !

Les filles de Tom Sermanni n’auront jamais douté la moindre seconde au cours de cette rencontre, bien qu’elles aient dû attendre la demi-heure de jeu et l’ouverture du score de Carli Lloyd pour se détacher au tableau d’affichage. Malgré l’association de Christen Press et de Sydney Leroux aux avant-postes, ce sont bien les deux milieux de terrain, Carli Lloyd et Heather O’Reilly, qui ont davantage créé le danger dans le camp russe au cours du premier acte. La première citée s’est d’ailleurs offert un doublé (29e ; 37e), la seconde s’est contentée d’inscrire le but du break à la 32e minute de la partie. Avec déjà 3 pions d’avance à la mi-temps, nous pouvions affirmer sans trop nous avancer que la messe était dite.

 

164e but pour Abby Wambach

Face à une équipe russe fantomatique, la formation des Stars and Stripes n’a pas eu à forcer son talent pour aggraver la marque. Christen Press et Sydney Leroux, pourtant peu en vue samedi, ont tout même participé à la fête. Press a vu double en l’espace de quelques minutes (51e ; 58e), tandis que Leroux n’a inscrit qu’une seule réalisation d’un tacle glissé en devançant l’un des spectres soviétiques faisant office de défenseuse (53e). Entrée à l’heure de jeu, Abby Wambach n’a mis que sept minutes à se mettre en évidence sur un bon service d’Amy Rodriguez (67e). La Ballon d’or 2012 en a ainsi profité pour inscrire son 164e but sous la tunique américaine. Pour Hope Solo, la gardienne made in USA, la soirée fut nettement moins agitée. A l’image de Sarah Bouhaddi contre la Suède samedi soir, la portière de Seattle a probablement eu tout le loisir de compter un à un les 8 857 spectateurs présents au stade, tant son rôle fut limité. Avec une seule frappe russe cadrée en 90 minutes, il ne pouvait guère en être autrement…

Avec ce large succès 7 à 0 et ce, avec les absences d’Alex Morgan, de Tobin Heath et les non-titularisations d’Abby Wambach et de Megan Rapinoe, la première équipe au classement FIFA a une nouvelle fois fait étalage de sa toute puissance. La double confrontation face à la France en juin prochain s’annonce d’ores et déjà titanesque.

 

 Le match entre les États-Unis et la Russie en intégralité :

 

Au bout du suspense

Les Belges n’ont pas eu la même réussite que les Américaines. Opposées à la Pologne à domicile en match amical, les Belgian Red Flames, privées de Niki De Cock mais avec Janice Cayman, ont dû attendre les dernières minutes de la partie pour se détacher au score. C’est Yana Daniels, l’avant-centre de 21 ans évoluant au club de Lierse, qui délivra sa formation en inscrivant son premier but en sélection (83e). De bon augure avant d’affronter les Pays-Bas mercredi prochain lors d’un match comptant pour les éliminatoires du Mondial 2015 au Canada.

 

 

 

 

Crédits photos et vidéo: us soccer / Steven Mitchell

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