L’équipe de France débute un second Mondial

Alors qu’elles sont arrivées à Ottawa, les joueuses de l’équipe de France assurent vouloir et pouvoir montrer un autre visage face au Mexique. Elles veulent presque débuter une nouvelle compétition et mettre la période Moncton de côté pour se lâcher (enfin) sur le terrain.

 

 

 

 

 

Elles sont plutôt « contentes de changer d’air. Le négatif est resté à Moncton », souffle Thierry Asseloos, entraîneur adjoint. Après un décrassage pour les titulaires et une séance pour les remplaçantes, les joueuses de l’équipe de France ont pris l’avion direction Ottawa ce dimanche. A les entendre, c’est comme si elles débutaient presque une autre compétition.

Les joueuses se sont réunies

Pour l’instant, sur ces deux premiers matches, les Bleues sont passées à côté de l’événement : « On avait à cœur de faire bien les choses et de se lâcher mais c’est ce qui nous a manqué. Il y a encore une espèce de petite pression qui nous empêche d’être à 100% toutes », constate Laure Boulleau. Après la défaite face à la Colombie, les Bleues se sont réunies sans le staff pour discuter, échanger, comprendre cette défaillance collective. « On s’est dit qu’il fallait que l’on se bouge, avec l’équipe qu’on avait et nos capacités, il faut que l’on joue. On ne trouve pas notre jeu. La phrase « il faut que l’on se lâche », est en adéquation avec ces idées », confie la latérale gauche. Une discussion qui semble avoir été constructive : « Cette réunion a été très positive. On a perdu mais on n’est pas éliminé et toutes ensemble on peut y arriver. Il faut que l’on reste soudé et solidaires », affirme Camille Abily.

 
« Pour l’instant, cela ronronne »

Les intentions semblent être de retour, mais la vérité du terrain est implacable. Une victoire en deux matches et une troisième place provisoire dans la poule. « C’est vrai, cela ronronne. Il faut se lâcher, c’est ça le plus important. On est tellement attendu que l’on se dit inconsciemment qu’en mettant notre jeu en place, cela va aller avec le talent des filles. On s’est peut-être un peu reposé sur nos lauriers », concède Camille Abily.

Se retrouver quasiment dos au mur pour ce dernier match quant à la qualification pour les huitièmes de finale permettra probablement aux Bleues de « se bouger » et enfin de répondre présentes. Espérons que cela ne soit pas trop tard. Pour l’instant, les Bleues n’envisagent pas le pire et l’élimination. « On a les yeux sur le Mexique et je sais que l’on veut faire un énorme match », assure Laure Boulleau. Elles ont quand même jeté un œil aux futures destinations en fonction de leur place finale dans ce groupe F.

 

 

Crédit photo : fff.fr

blender bitcoin bitcoin mixer bitcoin blender blender io cryptomixer