Le (très) haut niveau, spécialité allemande ?

Parmi les critiques les plus souvent soulevées à l’encontre du football féminin, il y a l’absence supposée de concurrence et les écarts de niveau entre les équipes. Le championnat d’Allemagne est l’un des rares au monde à être épargné par ce phénomène. Un point fort indiscutable quand on regarde le palmarès allemand chez les filles. 9 Euros de suite, et Ligue des champions…

Tout le monde le sait. En Allemagne, le football féminin occupe une véritable place de choix. La Frauen Bundesliga est certainement le championnat le plus disputé à travers le monde. La France vit sous domination lyonnaise depuis 8 ans. L’Angleterre a connu une décennie de règne sans partage d’Arsenal. La Suède traverse également le temps à travers un leader tout puissant, Umea et ses 7 titres dans les années 2000, et le LdB Malmö, triple vainqueur depuis 2010.

 

La concurrence fait-elle tout gagner ? Ja !

 

En Allemagne, les choses sont différentes. Évidemment qu’il y a un leader et des équipes dominantes qui ont accompli des séries historiques. La différence allemande vient du fait que les leaders soit plus nombreux, mais surtout, les écarts entre eux sont moindres.

 

Ces dernières années, Potsdam a pu enchaîner une série de 4 titres de suite (2009-2012), mais hormis en 2010, le Turbine a toujours gagné d’un cheveux. Égalité de points en 2009, seulement 1 unité d’écart en 2011 et 3 petits points en 2012.

 

 

Jusqu’en 2011, l’hydre possédait trois têtes : Potsdam, Francfort et Duisbourg. Tous trois vainqueurs de 6 Ligue des champions entre 2002 et 2010… Comment ne pas y voir la preuve de l’impact immédiat que la concurrence nationale a sur le niveau global ?

 

Dans le même temps, l’Allemagne a gratté deux Championnat d’Europe (2005, 2009), deux médailles de bronze olympiques (2004, 2008), et deux Coupes du monde (2003, 2007)…

Trois boss, bientôt quatre ?

 

Depuis, Duisbourg a perdu pied, remplacé avec brio par Wolfsbourg, vainqueur en 2013 du championnat et de la Coupe d’Europe. Cette saison, le championnat a débuté sur des bases qui promettent une saison formidable. Après 11 journées, Francfort, 3e l’an passé, occupe la première place avec 27 points. Wolfsbourg, tenant du titre, est 2e avec 25 unités. Potsdam, vice-champion en 2013, arrive juste après avec 23 pts mais compte un match en moins à disputer dimanche sur la pelouse du Bayern Munich.

 

 

Après deux années blanches provoquées par l’exceptionnelle équipe de Lyon, l’Allemagne a repris sa place au sommet de l’Europe en 2013. Avec ses victoires en Ligue des champions et à l’Euro, la machine sera-t-elle de nouveau inarêtable ? En tout cas, le championnat local n’arrête pas son développement. Derrière les trois cadors actuels, le Bayern Munich pointe son nez. Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 2012, excellent 4e du championnat en 2013, le club pourrait faire basculer la Bundesliga dans un niveau encore supérieur dans les années à venir.

 

Crédits photos : dfb.de / Turbine Potsdam

blender bitcoin bitcoin mixer bitcoin blender blender io cryptomixer