« On y va tranquille les filles ! » Cette phrase Farid Benstiti a dû la répéter une bonne vingtaine de fois pendant l’entraînement ce vendredi. Au cours d’une session d’une heure trente minutes, les joueuses du Paris Saint-Germain ont tenté de prendre du plaisir sur des petits exercices de conservation de balle et des situations de frappes. Rien de bien dur physiquement à moins d’une semane de la finale de la Ligue des Champions.
Francfort à 100% dès lundi
Le mot d’ordre était clair : surtout aucun contact pour éviter tout risque de blessure. Car, si le Paris Saint-Germain joue ce samedi son dernier match de championnat à Arras, déjà relégué, (coup d’envoi samedi à 15h), tout le club ne pense qu’à une chose : ce jeudi 14 mai à Berlin et cette finale de Ligue des Champions. La première de l’histoire du club. C’est dans cette optique que Laure Boulleau et Shirley Cruz, ayant ressenti des petites douleurs, sont dispensées d’entraînement. C’est évident, l’ombre de Berlin plane sur le camp d’entraînement des Parisiennes à Bougival (Yvelines).
Même si ce match de championnat face à Arras ne doit pas être oublié, le groupe a déjà travaillé la finale lors d’une opposition ce jeudi à 10 contre 10. Avec une configuration qui pourrait se rapprocher fortement du milieu de terrain titulaire au coup d’envoi. Aurélie Kaci a donc retrouvé des sensations dans l’axe de l’entrejeu.
Face à Arras, penser à la saison prochaine
En vice-champion de France, le Paris Saint-Germain ne peut se permettre de concéder le nul ou pire une défaite face à Arras qui retrouvera la Division 2 la saison prochaine. Si l’équipe qui se présentera sur la pelouse du stade Degouve Brabant devrait être profondément remaniée à l’image de la composition face à Rodez, elle devrait pouvoir, en toute logique s’imposer. Une victoire permettrait d’ailleurs de conserver cette dynamique positive avant cette fameuse finale.
Crédit vidéo : Smash & Goal Production.