Le LOSC voit déjà plus haut

Issu de la fusion avec Templemars-Vendeville, le LOSC réalise une première saison en Division 2 féminine encourageante. Les attentes commencent à naître autour de cette équipe qui profite des structures d’un club professionnel pour viser plus haut dans un avenir proche.

 

 

 

 

Six victoires, deux nuls, quatre défaites et une quatrième place (à un point du podium) après douze journées de Division 2 dans le groupe A. Si le LOSC n’est pas parti de zéro pour débuter son aventure dans le football féminin (fusion avec Templemars-Vendeville), cette première saison reste « satisfaisante, tout du moins conforme aux objectifs de maintien fixés en début de saison car tout le monde veut sauver sa peau avec la réforme », confie Laurie Dacquigny.

 
Un bon départ et des attentes

Entre un club d’Hénin-Beaumont qui fait face à d’importantes difficultés financières, une équipe d’Arras qui a connu la relégation et de nombreux changements à l’intersaison (avec notamment un exil de joueuses), et donc Templemars-Vendeville qui se battait pour ne pas descendre ces dernières annéées en Division d’Honneur, ce projet a le mérite de redonner un nouveau souffle au football féminin dans le Nord.

Certes, il y a pour l’instant un certain manque d’expérience au sein de la jeunesse lilloise. Mais les jeunes pouces réussissent plutôt bien leurs débuts avec cette quatrième place provisoire. « Si on a manqué de réalisme dans la première partie de championnat face à Reims par exemple (défaite 1-0 lors de la 6e journée), il y a une montée en puissance grâce à un gros travail physique avec le préparateur, désormais on finit bien mieux les matches », raconte Laurie Dacquigny. « C’est une équipe mentalement très forte, et j’ai même été surprise par le niveau de certaines joueuses », avoue Julie Machart, tout juste arrivée de Juvisy au mercato.

Avec l’apport des structures d’un club professionnel comme le LOSC, les conditions d’entraînement et d’encadrement se sont améliorées. L’équipe a désormais à sa disposition un staff médical fourni avec un médecin et un kinésithérapeute. Sur le plan physique, un préparateur est dédié à ce poste de travail : « Même lorsque j’étais à Arras en Division 1, nous n’avions pas ces structures », soupire Dacquigny. Autre point positif : les filles s’entraînent désormais tous les jours de la semaine sauf le lundi (repos) et avec une séance de musculation le mercredi.

 
La montée, pour l’année prochaine ?

Tout un ensemble de facteurs qui font que la section féminine du LOSC ne « se sent pas à part. Il y a un vrai engouement autour de nous. On a régulièrement le soutien de Michel Seydoux (président du club) », constate Laurie Dacquigny. Des dirigeants qui ont des ambitions pour cette équipe et souhaitent la voir en D1 dans un avenir plus ou moins proche : « A nous de nous faire reconnaître par nos performances après nous être fait connaître lors de l’annonce de la fusion l’été dernier », avance l’ancienne arrageoise.

 
Dans cette volonté de construire un projet à moyen terme pour l’élite, le club nordiste commence déjà à prospecter dans les rangs des clubs de D1. Cet hiver, Julie Machart a posé ses valises dans le Nord en provenance de Juvisy. La joueuse, en manque de temps de jeu, souhaite se relancer : « J’avais besoin de temps de jeu et de retrouver du plaisir à jouer au football. Ici, il y a un projet vraiment intéressant ». D’ici là, le LOSC veut d’abord assurer son maitien le plus rapidement possible car « tant qu’il y aura des équipes derrière à portée comme Nancy, on ne sera pas tranquille », admet Dacquigny. Les coéquipières de Rachel Saidi ne se gêneront pas non plus pour aller chercher le podium. Une victoire face à Arras ce week-end serait unr première étape de franchie.

 

 

Crédit photos : losc.fr

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