Le 3-5-2, le schéma tactique de la decima lyonnaise ?

Face au Paris Saint-Germain lors de la quatrième journée de D1, l’Olympique Lyonnais a évolué en 3-5-2. Une première pour le club rhodanien dans un choc de division 1 sous l’ère Prêcheur. Les Fenottes ont plutôt connu un rendement intéressant dans ce schéma. Avec à la clé une large victoire 5-0.

 

 

 

Pour la première fois dans un duel face au Paris Saint-Germain sous l’ère Prêcheur, l’Olympique Lyonnais a évolué en 3-5-2. Résultat : une large victoire 5-0, et surtout une impression de supériorité flagrante. Évidemment, la non-performance parisienne y est pour quelques chose, mais l’impression rouleau-compresseur des Fenottes a été également prégnante grâce au schéma tactique mis en place par Gérard Prêcheur.

Le schéma de la possession

Comme dans 90 % de ses rencontres, l’Olympique Lyonnais a eu la possession du ballon. Evoluant face à un bloc regroupé très bas qui ne procédait que trop peu à un pressing collectif, les défenseures rhodaniennes (Mbock, Renard et Kumagaï) n’ont été que très peu mises en danger. Dans cette situation, l’OL n’a pas vraiment un besoin vital d’avoir quatre défenseures sur le terrain. Une ligne de trois suffit à condition que les repères soient bien pris. Car les efforts collectifs sont différents, notamment au niveau latéral. A trois, on ne couvre pas l’intégralité de la largeur du terrain, il faut donc être vigilant sur les transversales et les appels sur l’aile opposé. Ce qui a été bien fait ce dimanche.

Ce schéma offre également à Gérard Prêcheur la possibilité de densifier son milieu de terrain sans délaisser l’attaque. A cinq au milieu et avec le potentiel des joueuses lyonnaises, les solutions sont démultipliées. Amel Majri et Pauline Bremer ont pris les couloirs, mais on pourrait voir également une Claire Lavogez ou une Elodie Thomis dans ce rôle. Le 3-5-2 est judicieux lorsqu’un club n’est pas très « riche » en défenseures de métier capables d’évoluer dans la peau d’une titulaire. Ce qui est le cas à Lyon où les latérales « pur sang » ne sont pas légion du tout. En revanche, cela fait jouer toutes les défenseures axiales en même temps. Ce n’est peut-être pas viable sur toute une saison car cela diminuerait les possibilités de rotation dans ce secteur en l’état actuel de l’effectif lyonnais.

Le potentiel offensif optimisé

Ce système à trois derrière permet d’utiliser toute la largeur de la ligne d’attaque. Avec trois milieux dans la zone axiale de l’entrejeu et deux joueuses ailières longeant la ligne de touche pour déborder leurs défenseures. C’est ce qui s’est d’ailleurs produit dimanche avec Amel Majri et Pauline Bremer. Elles sont montées d’un cran et pouvaient exprimer leurs qualités techniques et de percussion face à la défense adverse sans avoir à faire autant d’efforts de repli et de travail défensif qu’en tant que latérale. « Cela nous a permis d’avoir un apport offensif supplémentaire. Le scénario préparé a été mis en place de très belle manière. Nous voulions la possession de balle, de façon à contrarier le système de jeu parisien. Nous avons eu des ouvertures, et nous avons su concrétiser les différentes opportunités qui se sont offertes à nous », se satisfait Gérard Prêcheur. Le résultat a été convaincant avec cinq buts à la clé. Le technicien lyonnais l’utilisera-t-il à nouveau en Ligue des Champions par exemple ? Réponse le 8 octobre prochain face à Medyk Konin lors des 16e de finale.

 

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