LDC : Les destins croisés des demi-finalistes

Francfort, Olympique Lyonnais, Paris Saint-Germain, Wolfsburg. Les quatre demi-finalistes de la Ligue des Champions 2015-2016 se sont rencontrés à plusieurs reprises ces dernières années. Retour sur les confrontations de ces quatre clubs aux destins entremêlés depuis 2012

 

 

 

Depuis la saison 2011-2012, les quatre demi-finalistes de la présente édition se sont rencontrés à plusieurs reprises, entre absences et éliminations précoces. Le Paris Saint-Germain a affronté Lyon, Francfort et Wolsfburg lors d’une même édition, c’était l’année dernière pour la seule finale de sa courte histoire européenne. Derrière Francfort et ses quatre titres européens, Wolsfburg et Lyon, qui s’étaient déjà rencontrés en finale en 2013, comptent chacun deux titres et auront l’occasion de se rapprocher à une marche de l’équipe qui est encore pour un petit mois championne d’Europe.

 

2011-2012 (Paris, Francfort, Lyon)

La première confrontation opposant deux des quatres demi-finalistes de l’édition 2015-2016 de la Ligue des Champions féminine a mis aux prises les deux protagonistes de la dernière finale, Francfort et le PSG. Pour le même résultat, puisque ce sont les Allemandes qui se qualifient après avoir fait la différence au match aller (3-0, 2-1 pour Paris au retour). Entre les deux clubs, un gouffre de palmarès puisque Francfort a déjà remporté trois fois la compétition européenne, alors que le PSG dispute sa première campagne.

La deuxième confrontation se déroule lors de la même édition, en finale cette fois-ci. L’Olympique Lyonnais a disputé en 2010 et 2011 ses deux dernières finales, face au Turbine Potsdam, gagnant la seconde. Et le club rhodanien continue sur sa lancée, battant Francfort 2-0 (Le Sommer, Abily, meilleures buteuses de la compétition avec 9 buts). Lyon s’impose alors véritablement comme le meilleur club européen.

 

2012-2013 (Lyon, Wolfsburg)

Wolfsburg, vice-champion d’Allemagne, fait une entrée fracassante sur la scène européenne et réalisera la triplé. Une édition à laquelle ne participeront ni Francfort ni le PSG. Double tenant du titre, finaliste lors des trois dernières éditions, l’Olympique Lyonnais rejoint la finale sans encombre (40 buts inscrits, un seul encaissé – Diani en demi-finale). L’y rejoint Wolfsburg, nouveau cador d’un riche football allemand. Et pour la seconde fois en quatre ans, Lyon, pourtant grand favori de la compétition, s’incline en finale, sur un penalty de Martina Müller à un quart d’heure de la fin de la rencontre. Pas de troisième titre consécutif -qui aurait été inédit- pour les Françaises.

 

2013-2014 (Paris, Lyon, Wolfsburg)

Si Francfort ne participe pas à cette édition, en recul depuis sa finale de 2012, Wolfsburg, Lyon et Paris sont bien là. Les Parisiennes sont victimes des stars de Tyresö lors d’une double confrontation mal gérée, dès leur entrée en lice en 1/16e de finale. Lyon fait à peine mieux en étant éliminé au tour suivant par Potsdam, vainqueur à Lyon lors du match retour. Sur les quatre clubs, seul Wolfsburg est présent en quart de finale. Et les Louves iront jusqu’au bout, prenant le dessus sur l’équipe qui avait éliminé le PSG, Tyresö, au cours d’une finale haletante et mémorable (4-3). Deux participations, deux titres pour Wolfsburg qui se pose en principal concurrent de Lyon sur la scène européenne.

 

2014-2015 (Lyon, Wolfsburg, Paris, Francfort)

Deux favoris se détachent pour cette édition, Wolfsburg et Lyon. Rosengård, Francfort et dans une moindre mesure Paris font figure d’outsiders. Pourtant, aucun des deux favoris n’atteindra la finale, victimes d’une équipe d’un PSG solide et de caractère. Les premières à tomber sont les Fenottes en huitièmes de finale, pour la seconde édition consécutive. Lira Alushi marque les deux buts de la qualification parisienne, obtenue à dix minutes de la fin du match retour joué à Lyon. 

C’est ensuite au tour de l’autre favori, Wolsfburg, de tomber face à Paris. Le PSG aura réalisé le meilleur match de son histoire sur la pelouse de l’AOK Stadion, infligeant à Wolsfburg sa seule défaite européenne à ce jour (0-2). Le retour est plus tendu, et Wolsfburg passe tout près de retourner la situation dans un stade Charléty qui retient son souffle lors du dernier quart d’heure.

En finale, on retrouve donc Francfort et le PSG. Les Allemandes ont bénéficié de tirages cléments (BIIK Kazygurt, Torres, Bristol, Brøndby) pour retrouver la finale, trois ans après. Le parcours du combattant du PSG (Twente, Lyon, Wolsfburg) ne connaitra pas d’issue favorable, le club de la capitale s’inclinant dans les arrêts de jeu (1-2), offrant un quatrième titre historique à Francfort.

 

2015-2016 (Francfort, Paris, Lyon, Wolfsburg)

Après un premier tour aisé, les quatre clubs se qualifient tous pour les quarts de finale de façon plus ou moins facile. Le vainqueur sortant s’en sort aux tirs au but face à Lillestrøm. Rebelote en quart, face à Rosengård cette fois. Wolfsburg et Lyon ont pris le dessus sur un tirage favorable (Brescia et Slavia Prague respectivement), le PSG s’est compliqué la tâche face à un solide FC Barcelone.

Voilà les quatre équipes en demi-finales, opposées dans des confrontations entre équipes d’une même nation promettant un nouvel affrontement germano-français en finale, le sixième  en sept ans (seul les Suèdoises de Tyresö auront réussi à briser la série en 2014). Si le suspense aura toujours été présent dans les rencontres européennes entre ces clubs -à l’exception de la toute première-, ce n’est pas le cas cette année, les deux finalistes de 2013 faisant la différence dès l’aller face aux deux finalistes de 2015. Les matches retour, qui auront lieu demain et lundi, compteront pour du beurre.

Les deux finalistes sortants hors concours, place désormais aux finalistes de 2013. L’Olympique Lyonnais et Wolfsburg vont se rencontrer pour la deuxième fois de leur histoire dans la compétition, une nouvelle fois en finale. Il y a trois ans, les débutantes de Wolfsburg avaient pris le dessus sur la meilleure équipe européenne du moment, Lyon. Ce 26 mai en Italie, l’Olympique Lyonnais cherchera à prendre sa revanche sur les Louves et à imiter le Paris Saint-Germain, seule équipe à avoir fait tomber les joueuses de Ralf Kellerman en LDC.

 

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