LDC-8es aller : les favoris au rendez-vous

Les 8 et 9 novembre se jouaient les huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Si certains matches ont été assez serrés, les favoris ont eux largement remporté leur première manche. Petit récapitulatif de l’ensemble des rencontres.

 

 

 

Sans grand suspense

 

En déplacement au Kazakhstan, les Lyonnaises n’ont fait qu’une bouchée du BIIK Kazygurt, en s’imposant 7 buts à 0. Malgré un long voyage, une rencontre disputée à 7h du matin heure française, et une pelouse plus que moyenne, les tenantes du titre ont confirmé leur supériorité face à une faible équipe kazakh. En ouvrant le score dès la 5e minute, puis en doublant la mise à la 19e, Ada Hegerberg a montré la voie à ses coéquipières. Imitée par Camille Abily (44e), Amel Majri (47e) et Eugénie Le Sommer (75e), la Norvégienne se sera également offert un doublé en seconde période (73e, 90e), qui lui permet de creuser l’écart au classement des buteuses -déjà 9 buts, depuis le début de la compétition-. Avec sept buts d’avance et un match retour à domicile, pas vraiment de doute pour dire que les joueuses de Reynald Pedros, ont déjà leur ticket en poche pour les quarts de finale de la compétition.

 

Dans le même registre, le FC Barcelone s’est largement imposé 6 buts à 0 face aux Lituaniennes du FK Gintra Universitetas. Un match à sens unique, que les Espagnoles ont dominé du début à la fin, dans tous les compartiments du jeu. Avec des buts inscrits par Bonmati à la 36e, un doublé de Caldentey (44e, 57e), puis des réalisations de Duggan (68e), Garcia (82e), et de l’ancienne Parisienne, Andonova (89e), les Barcelonaises se sont ouvert les portes des quarts de finale sans trop forcer. Gintra n’aura frappé au but qu’une seule fois, et aura même manqué l’occasion de sauver l’honneur lorsque trois joueuses parfaitement seules, et sans gardienne, auront réussi l’impensable : se percuter et ne pas pousser le cuir au fond des filets. Une image qui a déjà fait le tour de la planète et qui reflète la grande maladresse des Lituaniennes.

 

Les Allemandes de Wolfsburg n’ont pas manqué le rendez-vous non plus, avec une victoire 4 buts à 0 face à la Fiorentina. Si les Louves ont rapidement réussi à prendre le jeu à leur compte, il aura pourtant fallu attendre la seconde période pour les voir ouvrir le score, par l’intermédiaire de Gunnarsdottir (49e). La Danoise, Pernille Harder, aggravait le score à la 54e, avant que Gunnarsdottir ne revienne à la charge pour s’offrir un doublé (54e), et que la malheureuse Ohrstrom marque contre son camp à la 73e. Bien que dominatrices, les Allemandes n’auront pas toujours été très efficaces dans la zone de vérité : 29 tirs, 10 corners, pour seulement 4 buts. Les joueuses de Ralf Kellermann nous ont habitué à mieux… Mais le travail semble fait.

 

Enfin, pour conclure le paragraphe des victoires qui laisse peu de place au suspens, Manchester City a dominé les joueuses du LSK, et s’est imposé 5 buts à 0, jeudi soir, en Norvège. Avec une possession de balle largement à leur avantage, et très peu d’occasions concédées, les Anglaises ont montré qu’il faudrait bien compter sur elles pour la suite de la compétition. Les buts ont été inscrits par Stokes (26e), Christiansen (40e sp), Emslie (69e), et Ross (74e, 78e). Etant donné la physionomie de la rencontre, on imagine mal les Norvégiennes parvenir à inverser la tendance, la semaine prochaine, mais qui sait, peut-être au moins réussir à sauver l’honneur.

 

Avantage à Chelsea, mais…

 

L’autre équipe anglaise de la compétition a aussi fait le job face aux Suédoises de Rosengård, et pris une belle option pour la qualification. En effet, grâce à des buts de Kirby (33e), Bachmann (66e), et Flaherty (73e), les Blues de Chelsea semblent en bonne posture avant le match retour en Suède, la semaine prochaine. Pourtant, on a envie de laisser une petite place au doute… Pourquoi ? Parce que si les forces offensives de Chelsea sont bel et bien ressorties dans cette rencontre, Rosengård n’a pas été ridicule non plus. Avec un peu plus d’audace et de prise d’initiative, les Suédoises pourraient poser davantage de problème aux Blues. Chelsea a fait un grand pas vers les quarts, mais attention la marche suédoise peut encore être glissante.

 

Tout reste à faire

 

En déplacement chez son voisin italien de Brescia, le Montpellier Hérault s’est fait quelques frayeurs, mais est quand même parvenu à décrocher une courte -mais importante- victoire, 3 buts à 2. 

Si les Pailladines ont globalement eu le jeu à leur compte, elles se sont souvent fait surprendre sur des contres et des coups de pied arrêtés, un secteur dans lequel les joueuses de Jean-Louis Saez pêchent actuellement. Contre toute attente, ce sont les Italiennes qui ouvraient le score à la 8e minute, sur un corner au deuxième poteau, bien coupé par Girelli. Blackstenius permettait au MHSC de revenir à hauteur à la 30e, avant que Girelli encore elle, ne redonne l’avantage à Brescia, en trompant la vigilance des Montpelliéraines, à la suite d’un coup-franc (37e). Pleine de détermination, Janice Cayman égalisait peu avant la pause (42e), avant que la capitaine pailladine, Linda Sembrant, conclut une belle action de la tête et offre la victoire à Montpellier (58e). Pour se qualifier, les Héraultaises devront redoubler d’attention et se montrer plus efficaces offensivement, un domaine où les Italiennes ont été meilleures (rapport nombre de tirs/buts) ce mercredi.

 

Du côté de Prague, le Sparta n’a pas réussi à faire mieux qu’un match nul (1-1) face aux Suédoises de Linköping. Storm avait ouvert le score pour les locales en début de seconde période (47e), mais ces dernières n’auront garder l’avantage que quelques minutes, puisque Hurtig remettait les compteurs « à zéro » à la 54e. Un score qui reflète visiblement assez bien le contenu de la rencontre, puisque les deux équipes se sont à peu près procurés le même nombre d’occasions. Le suspens reste donc entier pour la deuxième manche qui se jouera la semaine prochaine.

 

Enfin, le Slavia Prague a réussi à s’imposer 2 buts à 1 en Islande, face à Stjarnan. Le Slavia menait au score, grâce à un but de Divisova à la 36e, avant que le club islandais ne revienne dans le match par Pedersen (69e). C’est finalement par le biais d’un pénalty, transformé par Svitkova, que le Slavia Prague parvenait à s’imposer. Pas de grand écart entre ces deux formations, pour qui tout reste à faire (ou presque) au match retour.

 

 

 

Crédits photos : vfl-wolfsburg.de, MHSC

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