Laure Boulleau bientôt fixée

Quelques heures avant le match amical face au Canada, Laure Boulleau, défenseure du Paris Saint-Germain et de l’équipe de France, a été auditionnée par l’Agence française de lutte antidopage (AFLD). Le verdict devrait être rendu dans trois à quatre semaines. La Française risque jusqu’à un an de suspension.

 

 

 

 

 

Malgré un match amical le soir même avec l’équipe de France à Bondoufle face au Canada, Laure Boulleau est bien présente vers 9h30 et en tenue de ville pour son audition à l’Agence française de lutte antidopage (AFLD) dans le 7e arrondissement de Paris. En accord avec ses avocats, la joueuse a demandé à ce que l’audience soit publique. Une situation très rare pour l’AFLD. 

Inscrite dans le « groupe cible » (les sportifs de haut-niveau) de l’AFLD depuis le début de l’année 2012, et systématiquement reconduite depuis, la joueuse doit indiquer, chaque jour de l’année, un créneau d’une heure, entre 6 heures et 21 heures, avec un lieu précis où elle peut être contrôlée de manière inopinée. Pendant une heure, l’audition a permis d’exposer dans le détail les manquements reprochés à la joueuse : deux no-show et un oubli de remplissage du formulaire de localisation, le 29 mars 2013, le 25 février 2014 et le 10 juin 2014. Le 10 juin 2014, date de son second et dernier contrôle manqué, la Française était en Guyane, en tournée avec les Bleues, et avait oublié de l’indiquer dans le logiciel ADAMS, où elle remplit son emploi du temps. « J’assume mes erreurs et je les regrette. Je suis là pour que tout le monde, club, fédération, AFLD, travaille dans le même sens. Je ne suis en guerre contre personne« , a avancé la Parisienne.

 

Verdict dans 3 à 4 semaines

Son avocat, Me Gramblat a tenté d’invoquer le nouveau règlement du code mondial antidopage qui conditionne une sanction pour des manquements en l’espace de quinze mois maximum. Or, dans l’affaire, les manquements de la Française ont eu lieu sur dix-huit mois.

Laure Boulleau sera donc fixée sur son sort dans trois à quatre semaines. En cas de sanction, la joueuse risque un an de suspension et pourrait se voir interdire sa participation au Mondial candien cet été (du 6 juin au 5 juillet). En décembre, la Fédération française de football (FFF), saisie par l’AFLD comme le prévoit la procédure, avait décidé de ne pas sanctionner la joueuse.

 

 

Crédit Photo : Frédérique Grando 

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