L’ambition parisienne passe par la Suède

Pour le compte de son huitième de finale aller de Ligue des Champions féminine, le Paris Saint-Germain se déplace en Suède à Örebro. Cinquième du dernier championnat suédois, l’ancien club de Lisa Dahlkvist ne devrait pas a priori poser de sérieux problèmes aux joueuses de la capitale.

 

 

 

Après le tirage au sort il y a un mois, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Farid Benstiti, avouait ses craintes à l’idée de défier Örebro en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. « C’est un tirage au sort assez difficile car cette équipe est très performante ». Pourtant quand on la regarde de près, cette équipe suédoise ne semble pas avoir les atouts d’un prétendant au dernier carré de cette édition. Certes, au tour précédent, le club suédois s’est tranquillement défait du PAOK Salonique (8-0 sur l’ensemble des deux matches), mais rien qui ne révèle vraiment le niveau du cinquième du dernier championnat suédois pour sa toute première campagne européenne.

 
Un adversaire plus qu’abordable

L’effectif d’Örebro n’est pas très fourni en quantité. Composé de vingt-deux unités dont dix joueuses ont 20 ans ou moins, ce groupe a comme arguments principaux l’attaquante finlandaise Sanna Talonen (deux buts inscrits face au PAOK en LDC, quatre en championnat cette saison) ou encore la Nigeriane Ogonna Chukwudi. Ce qui ne devrait pas renverser la défense parisienne mais ce sont des joueuses dont il faudra se méfier. « On ne peut pas parler de piège suédois car c’est une équipe sans expérience en Ligue des Champions. Pour Paris, cela ressemble plutôt à un entraînement qu’à un match couperet face à un favori. Si les Parisiennes sont sérieuses, cela devrait bien se passer », analyse Margot Dumont, journaliste beIN Sports, qui diffusera la rencontre sur beIN Sports 2 à partir de 19h (Atletico Madrid-OL sera retransmis sur beIN Sports 3 ce mercredi soir à 20h). Effectivement, Örebro vit sa première campagne de Ligue des Champions et découvre la compétition. L’expérience du PSG et sa dernière finale, outre la qualités des joueuses sur le terrain, devrait permettre de faire la différence. « Le PSG doit s’attendre à un système tactique plutôt défensif car Örebro voudra certainement ne pas prendre trop de buts et jouer les contres. Il faudra que les Parisiennes soient attentives là-dessus ».

Un match pour un record ?

De son côté, le groupe parisien se déplace à Öbrero sans la locale Lisa Dahklvist, absente pour raisons personnelles (passée par Örebro en 2005 et en 2014-2015). Mais Kosovare Asllani et Caroline Seger pourront jouer devant les leurs. Les Françaises Marie-Laure Delie et Kheira Hamraoui confirment leur retour dans le groupe, tandis que Jessica Houara vient de réintègrer l’équipe après sa blessure. Une gestion qui a semblé poser quelques problèmes ces dernières semaines : « Le PSG a recruté beaucoup de joueuses étrangères, il a fallu les intégrer et les faire jouer. Ce n’est pas évident car avant il n’y avait pas autant d’egos, après il est compréhensible que Farid (Benstiti) fasse tourner », constate Margot Dumont. Quelque soit la composition d’équipe de ce soir, le sérieux sera obligatoire car pour voir le printemps européen, ce type de déplacement nest pas à négliger.

En tout cas, les joueuses d’Örebro seront soutenues par leur public. Plus de 6 000 personnes sont attendues à l’Arena Behrn. D’ailleurs, le stade asistera peut-être à un moment historique. En cas de but(s) inscrit(s) ce mercredi soir, Anja Mittag pourrait devenir la meilleure buteuse de l’histoire de la Ligue des Champions devant Conny Pohlers (les deux joueuses sont à 48 buts inscrits dans la compétition).

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