Lair : «Il faut que le rêve se poursuive»

Après leur qualification en finale de la Ligue des champions, grâce à leur victoire (2-0) sur Barcelone au Parc des Princes ce samedi, les Parisiennes savouraient leur deuxième participation à la finale en trois ans, et l’ambiance qui a régné pendant la rencontre.

 

 

 

 

 

Laura Georges : « C’est vrai qu’en début de match on a envoyé pas mal de ballons en retrait, on aurait dû jouer plus de l’avant. A la mi-temps il y a eu un discours musclé du coach, et entre nous on s’est dit qu’il fallait aller de l’avant, jouer comme on savait le faire. Cette finale, c’est ce qu’on souhaitait. C’est vrai qu’on a gardé cette ambition dans le groupe depuis le début de saison. On a vécu des moments difficiles mais maintenant on est en finale et on savoure. Mais on ne va pas juste se satisfaire de cette finale. Il faut ramener un résultat. On va jouer trois matches contre Lyon donc je pense que notre stratégie face à elles va varier, mais en finale l’objectif c’est toujours de rester concentrées de faire attention aux détails et d’être vigilantes sur les coups de pied arrêtés.

A la fin, la communion avec le public c’était génial, je remercie encore les gens qui sont venus, merci d’avoir répondu à l’appel, on espère que ça continuera puisque c’est un vrai soutien. A l’échauffement quand on a commencé à entendre le Kop entonner des chants c’était… pfff, impressionnant ! Dans le vestiaire après le match ? C’était festif, il y avait des chants, des cris, c’était une communion. Une finale 100% française ça fait du bien à notre discipline, on a besoin de la développer et de montrer aux filles qu’elles peuvent elles aussi devenir joueuses professionnelles. Au-delà de ça, nous concernant, on n’a encore rien gagné donc il faudra bien terminer cette saison ».

 

Eve Perisset : « On a eu une première mi-temps assez compliquée, Les Barcelonaises avaient la maîtrise et nous on perdait pas mal de ballons, on s’est repris dans le deuxième acte et ce but marqué nous a libéré un peu. Ensuite, on a pu gérer la fin de match. La finale de Ligue des champions était un des objectifs du début de saison, et puis c’est toujours une bonne chose de se qualifier pour la finale, maintenant le plus dur reste à faire, c’est-à-dire aller gagner à Cardiff. Je suis extrêmement heureuse de faire partie de ce groupe, parce qu’en début de saison personne ne nous voyait arriver là. J’en apprends tous les jours et je progresse tous les jours, je remercie mes coéquipières et le staff. Ca va nous permettre de grandir pour la suite de la compétition.

Quand on va en finale, c’est plus pour la gagner que pour la perdre, on va tout faire pour ça mais avant ça il nous reste des matches de championnat et une finale de Coupe de France. Venger les garçons ? On y a pas pensé, c’est peut-être plus présent dans la tête des supporters, mais on est contentes d’avoir remporté les deux matches, et on est toujours fières de gagner contre le Barça. Je crois qu’on a battu le record de spectateurs au Parc des Princes pour une rencontre du PSG féminin, c’est beau, ça montre que le foot féminin intéresse de plus en plus de personnes. On voulait aussi gagner pour demander aux supporters de venir nous voir à Cardiff en finale. J’espère qu’on la gagnera pour faire évoluer encore plus les choses au sein du club. Nasser ? Oui oui on l’a vu, ça nous suffit parce que ca montre qu’il nous accorde de l’importance ».

 

Patrice Lair : « Les filles ont été capables de bien réagir après un début de match compliqué. On a changé d’organisation à la mi-temps, je ne voulais pas qu’on se retrouve à dix c’est pour ça que j’ai sorti Laura à la mi-temps, et que j’ai fait rentrer Véro qui a joué un peu plus haut. Je n’étais pas content en première période parce que je trouvais qu’on ne jouait pas à notre niveau, on était sous pression, après ça s’est débridé et puis la communion avec le public… C’est une belle fête, devant 20 000 spectateurs, le PSG est en finale de la Ligue des champions, c’est inespéré mais c’est du bonheur ! Je suis un compétiteur, les filles pareil, on a un mois pour travailler, on va essayer de faire douter Lyon et peut-être qu’on aura une ouverture, c’est un super challenge, un moment extraordinaire.

C’est vrai qu’en arrivant j’ai douté mais les filles ont su travailler et c’est tout à leur honneur.  C’est un grand moment pour le Paris Saint Germain, j’espère que ca va faire avancer les choses et que le président Nasser va comprendre certaines choses ainsi que le club pour développer la section féminine. Venger les garcons ? C’est un mot fort, mais que d’émotions ce soir. On va avoir deux finales à jouer, la Ligue des champions c’était plus qu’on rêve, aujourd’hui on est en finale, il faut que le rêve se poursuive ».

 

Shirley Cruz : « On n’y croyait pas au début mais on était très contentes de voir autant de personnes nous soutenir, c’est très spécial pour nous. Etre en finale c’est du bonheur. A Lillestrom en 8e de finale quand on perdait 3-1 après le match aller on ne pensait pas arriver là. Maintenant on va profiter et on va laisser le staff réfléchir à ce qu’il faut faire par la suite. Nasser Al-Khelaifi nous as dit qu’il était content parce que les garçons n’étaient pas allés aussi loin. C’est notre cas et on espère ramener la coupe. On est très solidaires entre nous et c’est aussi pour ça qu’on est en finale. Patrice est venu ici pour gagner des titres et il va falloir travailler dur pour aller au bout.

Une finale 100% française ? C’est bien puisqu’on représente le foot français, en finale tout peut arriver, on a 50% de chance d’y arriver donc à nous d’en profiter. Jouer devant ce public c’est un bonheur, quand on les entend chanter on se dit qu’on n’a pas le droit de rater un contrôle (rires). L’ambiance était bonne, le public était derrière nous et on a essayé de les remercier. Oui, on peut dire qu’on a vengé les garçons ! Quand on a vu qu’on allait jouer face au Barça on savait que ce serait un match particulier. En allant les battre chez elles, on avait fait un gros coup, et avec cette victoire à domicile on a montré qu’il fallait nous respecter. On n’a pas pensé à une remontada, pas chez nous (rires) ! On a respecté Barcelone qui est une bonne équipe mais ici c’est chez nous, et on l’a montré ce soir ».

 

Aminata Diallo : « Je suis très contente, très heureuse. Moi personnellement c’est ma première participation à la Ligue des champions, donc aller en finale c’est quelque chose d’extraordinaire. Il y avait beaucoup de monde comme lorsqu’on a affronté le Bayern le mois dernier, ça ne nous arrive pas tous les jours, c’était vraiment exceptionnel ».

 

Katarzyna Kiedrzynek : « L’ambiance dans le vestiaire ? C’était magnifique, on a attendu pour ce moment pendant une semaine après notre bon résultat du match aller. L’objectif c’était de nous qualifier pour la finale à l’issue de ce match et c’est le cas. Le secret de cette équipe c’est l’ambiance, l’état d’esprit, c’est ça qui nous fait gagner, pas uniquement notre rendement sur le terrain mais aussi tout ce qu’il y a en dehors. Je pense que je ne réalise pas encore qu’on est en finale de la Ligue des champions, j’y étais déjà il y a deux ans, mais cette année c’est une autre histoire.

Je pense qu’avant on n’avait pas une grande équipe dans l’attitude et au niveau mental, maintenant on l’a. Et puis on a encore le championnat et une finale de Coupe de France à gagner. On ne sait pas encore qui sera en finale ni ce qui se passera à Cardiff le 1er juin, mais c’est sûr que ça va etre un bon moment pour l’équipe et les supporters. J’espère qu’on fera la fierté du club ».

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