Une victoire, deux nuls, six défaites et une onzième place de relégable. C’est le bilan de la VGA Saint-Maur après neuf journées de D1. Pourtant, les statistiques du club francilien auraient pu être différentes, mais depuis le début de la saison, la VGA a loupé quelques occasions de prendre des points face à des concurrents directs pour le maintien. La dernière en date remonte à Saint-Etienne lors de la neuvième journée (2-2).
Saisir les opportunités
Les joueuses de Régis Mohar font le break pour mener 2-0 mais en l’espace de dix minutes, les Vertes recollent au score. S’en suit une fin de match étouffante où Mélodie Carré arrête même un penalty. « C’est une vraie frustration, on perd deux points encore alors qu’on aurait pu repartir avec la victoire. On n’a pas le droit de se faire remonter au score comme cela », déplore la portière saint-maurienne.
Une semaine plus tôt, le même scenario s’était quelque peu répété face à Soyaux. Cette fois, la VGA court après le score, parvient à égaliser mais ne prend pas le dessus malgré de nombreuses occasions. « On peut avoir des regrets face à Soyaux. Même si c’est une bonne équipe (invaincue à l’extérieur au moment de la rencontre) et qu’elles se sont procurées des occasions, on aurait pu tuer le match. Cela reste un bon résultat mais on sent que c’est contre ce type d’équipe que l’ont doit prendre des points ».
Se hisser au niveau de la D1
Car si les joueuses de la VGA montrent beaucoup d’envie et des qualités sur le plan offensif, la rigueur défensive n’est pas encore totale. Depuis le début de la saison, le club du 94 a encaissé 32 buts pour 11 inscrits. Beaucoup trop pour pouvoir espérer accrocher plus régulièrement des points. « C’est assez difficile car on a pu prendre conscience qu’il y a une énorme différence de niveau entre la D2 et la D1. Il faut plus de rigueur, plus de concentration sur l’ensemble de la rencontre. La moindre faute technique, tactique peut nous coûter cher », avoue Mélodie Carré.
Les franciliennes ont aussi souvent perdu des points cette saison à cause de leurs mauvaises entames de match face à des équipes « abordables » comme Rodez ou Soyaux qui ont marqué très tôt dans la rencontre. Malgré ces sauts de concentration et manques de rigueur, la VGA a des arguments à faire valoir en vue du maintien : « On peut rivaliser. On a mis un peu de temps à comprendre le fonctionnement de la D1 et des équipes adverses. On reste solidaires, on s’entraîne dur ». Les joueuses du Val-de-Marne pourront compter sur leur attaquante de feu Marlyse Ngo Ndoumbouk, auteure de huit buts, pour faire la différence et se sortir de la zone rouge. Mais il ne va plus falloir louper trop d’occasions d’ici à la fin de saison.