CdM U20 : La Tricolor veut briller de mille feux

Championne du CONCACAF 2018 après avoir battu le Canada puis les États-Unis, l’équipe du Mexique ne vient pas pour faire de la figuration. L’objectif de Christopher Cuellar, son sélectionneur ? Le carré final. Ni plus, ni moins.

Dans leur camp de bases de Lisses dans l’Essonne, les Mexicaines passent encore inaperçues. Pourtant, lors du Mondial français la « Tricolor » entend bien sortir du lot. Les championnes de la zone CONCACAF, sacrées en janvier à Trinidad et Tobago, après avoir battu le Canada en demi-finale puis les États-Unis en finale, ne viennent pas faire de la figuration. Sous la direction de Christopher Cuellar, les jeunes Mexicaines, dont certaines sont déjà des stars en Amérique centrale et du Nord, ont déjà annoncé la couleur. Faire partie des quatre meilleures équipes de la Coupe du Monde.

Sur le site de la fédération mexicaine, qui met en avant ses sélections féminines, Christopher Cuellar, avant de s’envoler pour l’Europe, pour peaufiner la préparation de son équipe, n’a pas fait de langue de bois. Champion d’une zone géographique qui a souvent produit de grandes joueuses et des sélections victorieuses au plan international, Cuellar indiquait : « Les objectifs que nous avons ? Nous qualifier dans notre groupe, et être dans les quatre meilleures équipes du monde. Nous avons que nous avons un groupe difficile, mais c’est une bonne opportunité pour nous de nous mesurer aux meilleures équipes de la planète. »

Alvarado, gardienne du Temple Aztèque

Emily Alvarado, gardienne du Mexique.

Avec la Corée du Nord, le Brésil et l’Angleterre, le Mexique va en effet avoir de solides adversaires lors de ce premier tour. Et dès le 5 août, le choc face aux Brésiliennes à Dinan devrait permettre d’en savoir plus sur les prétentions de la « Tri. » Et les Françaises sauront également à quoi s’attendre puisqu’elles ont rendez-vous le 27 juillet à Clairefontaine avec les coéquipières d’Emily Alvarado, gardienne et capitaine lors de la Coupe du Concacaf 2018. Leader de sa formation, Alvarado, qui a écœuré Canadiennes et États-Uniennes en janvier à Trinidad et Tobago, n’est pas une inconnue. Née en 1998, elle a déjà à son actif une Coupe du Monde, mais avec l’équipe A. C’était en 2015, et du haut de ses 17 ans, elle avait été retenue par le sélectionneur mexicain Leonardo Cuellar (le père de Christopher Cuellar) pour le Mondial féminin au Canada.

Un axe Etats-Unis – Mexique

Alvarado sera donc l’une des joueuses à suivre. Professionnelle au Texas aux États-Unis, la gardienne, brillante sur sa ligne et dans les duels symbolise cette équipe mexicaine très imprégnée de culture américaine. A l’heure où les relations entre les USA et son voisin du Nord sont refroidies depuis l’élection de Donald Trump, près de la moitié des joueuses retenues par Christopher Cuellar vivent, étudient et travaillent à Dallas, San Francisco ou Los Angeles. Au sein des équipes états-uniennes, ces jeunes filles parfaitement bilingues ont su prendre le meilleur d’un soccer qui est depuis longtemps une référence mondiale pour les femmes, et notamment dans la formation. Et quant aux éléments qui sont restés au pays, pour une grande partie au sein des Tigres, il faudra s’en méfier également à l’image de Lizbeth Ovalle ou Katty Abad.

Les Mexicaines ont sérieusement préparé leur Coupe du Monde en France.

Si défensivement, il reste des détails à régler pour Cuellar, surtout sur les coups de pied arrêtés, cette équipe mexicaine est donc à prendre très au sérieux. Fin connaisseur de ses joueuses, le sélectionneur a en effet pu les accompagner depuis les U17. Il a aussi pu travailler confortablement fort de ses résultats. Ainsi, avait-il annoncé avant le début du tournoi de janvier dernier que son objectif était de préparer son équipe pour être fraîche non pas pour le premier tour, mais bien pour les demi-finales et finale, où étaient distribués les trois tickets pour la France. Et c’est aussi grâce à son physique et pas seulement à e qualités mentales et techniques que la Tri a su tenir jusqu’aux tirs au but face aux Canadiennes et États-Uniennes. Sans oublier la tactique, où Cuellar et son staff ne lésinent pas sur les analyses vidéos de leurs adversaires. C’est donc un Mexique motivé, bien préparé et en confiance qui aborde ce Mondial 2018. Avec la forte envie de rester le plus longtemps possible en France. Et pourquoi pas après la finale du 24 août à Vannes. On vous a prévenu, la Tri ne doute de rien…


Crédits photos : Facebook de la Fédération Mexicaine de Football et Instagram

Les présentations des autres équipes du groupe B :

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