L’aventure commence en 2010. Si, au départ, une fusion avec le Celtic de Marseille a été envisagée, un an plus tard, c’est une nouvelle entité qui voit le jour. En remportant l’édition 2011/2012 du championnat du district de Provence, les Olympiennes gagnent leur sésame pour jouer les barrages et accéder à la DH. Lors de la saison suivante, les Marseillaises remportent le titre de champion de DH ainsi que la Coupe de Provence à 7, mais s’inclinent face au FCF Monteux en finale de la Coupe de la Ligue Méditerranée.
L’an passé, petite révolution, la saison de DH s’est jouée sur une seule phase de poule : l’OM a imposé son jeu, s’est qualifié pour le championnat Inter-Régional, a remporté la Coupe de la Ligue de Méditerranée et a donc logiquement accédé à la D2.
« Il faut souligner le super travail de mes coéquipières et du staff car nous sommes à 95 % issus du football amateur. Sur le plan humain rien n’a changé ; même s’il y a eu des arrivées, les valeurs sont toujours les mêmes : la personne avant tout, la passion et l’envie. Sur le plan footballistique, les exigences du coach sont montées d’un cran et nous travaillons sous forme de cycles».
Actuellement en deuxième position du groupe C, derrière Nimes, tout laisse à penser que la montée en D1 est à portée de main. « L’objectif de cette année, c’est avant tout de se faire plaisir, de progresser comme on a pu le faire les saisons précédentes, sans griller des étapes, même si l’on a toute envie de jouer en D1 l’an prochain. Il y a bien sûr un niveau d’exigence supplémentaire lorsque l’on joue en D2 : moins de repos, des rencontres plus disputées, les occasions de but sont plus rares et nous ne gagnons plus sur des scores fleuves».
« Si Marseille arrive en D1, après un temps d’adaption au championnat, et si tout est mis en œuvre pour accompagner leur transition, cela peut être un adversaire de taille ». C’est ainsi que Sabrina Delannoy, capitaine du PSG, imagine l’arrivée de l’OM en D1.
Lorsque l’on évoque ce qui a changé depuis l’an dernier, on comprend que c’est un véritable travail de fond qui a été réalisé. « C’est surtout la partie que l’on ne voit pas forcément qui a changé, nous avons maintenant un staff médical qui s’occupe à plein temps de nos « bobos » et c’est un apport très confortable, car cela évite d’avoir à prendre rendez-vous à l’extérieur et de mettre en place un suivi. Ce n’est pas souvent mis en place en D2, nous avons de la chance et nous nous devons de remercier le club au travers de bons résultats ».
Mettre en place des changements majeurs dans l’organisation pour accompagner le collectif vers l’élite, un pari gagnant ? Réponse en fin de saison !
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