La France n’a jamais été aussi proche

Avant ce choc de quart de finale face à l’Allemagne, consciente de son ascension et de ses forces, l’équipe de France est dans un état d’esprit conquérant, prête à défier la meilleure nation mondiale. A raison.

 

 

 

 

 

 

 

La sérénité règne dans le camp tricolore. Les joueuses de l’équipe de France semblent désormais sûres de leurs forces à quelques jours de ce quart de finale tant attendu face à l’Allemagne, elles sont impatientes de défier la première nation mondiale. Pourtant, il y a encore quelques saisons, se frotter à cette nation majeure du football féminin mondial ne soulevait pas le même enthousiasme : « C’est vrai que quand je suis arrivée en sélection, face à l’Allemagne tu prenais 3-0 et tu rentrais chez toi. Désormais, on ne pense plus aux défaites, on est passé à autre chose. On sait de quoi on est capable. L’Allemagne ne nous fait plus peur comme avant », avance Eugénie Le Sommer. C’est toute la différence, l’approche mentale semble avoir radicalement changé.

 

Fini le complexe d’infériorité
Avec les résultats des dernières mois et une victoire en amical en Allemagne notamment en octobre 2014 (2-0), l’équipe de France a gagné en confiance. Désormais, les Bleues ne se présentent plus en victime expiatoire face aux coéquipières d’Anja Mittag. « L’équipe de France s’est beaucoup améliorée. On a beaucoup plus d’expérience, de maîtrise. Je ne pense plus que l’on puisse vraiment parler d’écart. Il n’y a pas de complexe à avoir, ce sera une grosse opposition », avance Laura Georges. Sous l’ère Bergerôo, les joueuses de l’équipe de France ont progressé dans de nombreux compartiments du jeu, notamment sur le plan physique. Elles peuvent désormais rivaliser dans l’impact tout en conservant leur philosophie de possession de balle.
Si les progrès sont là, la France n’a plus rencontré la Mannschaft en compétition officielle depuis la dernière Coupe du Monde en 2011 (défaite 4-2 en poules). La victoire dans un match couperet aux allures de finale de ce Mondial permettra de valider deux années de travail. « Pour aller au bout, il faut battre tout le monde, donc pour nous ce sera un vrai test pour nous. Jouer l’Allemagne dans une grande compétition, on verra où on en est. On verra si on a progressé par rapport à la Coupe du Monde 2011 notamment », confie Eugénie Le Sommer.

 

En club, l’écart s’est aussi réduit
Une sélection est également le reflet du niveau des clubs qui la fournissent. En Ligue des Champions, l’Olympique Lyonnais s’est imposé deux fois face à des clubs allemands en finale. Cette saison, le PSG a éliminé Wolfsburg en demi-finale. C’est peut-être aussi par là, que les Bleues, qui ont connu ces succès ces dernières saisons, croient de plus en plus en leurs chances de vaincre vendredi soir. Evidemment, il reste encore du travail dans la culture de la gagne et dans le « vice » que possèdent certaines nations pour se sortir des situations difficiles, mais les coéquipières de Wendie Renard sont en tout cas prêtes à aller au combat. Une bataille qui, en cas de victoire, pourrait provoquer une sacré dynamique pour le football féminin français.

 

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