La Croix Blanche d’Angers, l’apprentissage du haut niveau

Pensionnaire du groupe B de Division 2, la Croix Blanche d’Angers veut continuer de grandir tout en s’adaptant à la réforme de la D2. Un homme est en partie à l’origine du projet : l’entraineur Rachid Aît-Bouqdir.

 

 

 

 

 

« On veut continuer à évoluer, à grandir et évidemment se maintenir en D2 ». Cette phrase peut paraître langue de bois mais sortie de la bouche de l’entraîneur de la Croix Blanche d’Angers, Rachid Aît-Bouqdir, elle n’est pas dénuée de sens. Le club angevin est tombé cette saison dans une poule très homogène (le groupe B), cumulé à la réforme de la D2, tous les matches seront donc importants : « Sept, huit équipes vont devoir se battre pour se maintenir. Et dans ce groupe beaucoup de clubs sont des habitués de la Division 2, on sait que si on échoue la sanction sera immédiate par rapport aux saisons passées ». Charline Volard, la capitaine, abonde dans le même sens : « On se doit d’être régulières toute la saison. Cela a été notre problème par le passé, on perdait des points là où il ne fallait pas ». Contrairement aux autres saisons, la Croix Blanche a réussi son entrée en matière avec une victoire face à Lorient (3-0). Un bon départ qui ne laisse pas de place au hasard. 

 
Un entraîneur tourné vers le haut niveau

A Angers, l’arrivée de Rachid Aît-Bouqdir, il y a deux ans, a changé la philosophie de l’équipe première : « Avant Rachid c’était bien, c’était notre petit club amateur. Il nous fait prendre conscience que la D2 c’est du haut niveau et qu’il y a des exigences », confie la milieu de terrain. Depuis deux saisons, les Angevines travaillent beaucoup plus le sens tactique des rencontres, sont plus rigoureuses. L’équipe est également passée de deux à trois entraînements par semaine. Cet été, pour la première fois, le groupe est parti en stage de préparation fin août. Quatre jours à Sablé-sur-Sarthe (72) à souffrir ensemble et à mieux se connaître : « Ce stage nous a permis de nous remettre à niveau physiquement d’abord et puis on a vraiment appris à se connaître ensemble en dehors du terrain. Cela laisse pleins de souvenirs et cela a resserré les liens au sein du groupe », se souvient Charline Volard.

Etape par étape

Autre preuve de ce projet en construction, cette saison une équipe U19 nationaux a été créée pour éviter l’exode des bonnes joueuses régionales. Depuis deux ans, le groupe s’est aussi stabilisé : cet été, seulement une joueuse est partie en Angleterre. Mais si la section féminine se structure, le club ne dispose seulement que deux terrains dont un synthétique pour les entraînements.

Malgré tous ces changements, ll est pour l’instant prématuré de parler de Division 1. La Croix Blanche fait son apprentissage étape par étape. Cette structure était d’ailleurs « presque inconcevable il y a encore un an ». Une progression qui pourrait être aidée par une potentielle fusion avec un club professionnel. Des discussions présidentielles sont en cours pour une future union avec le SCO d’Angers. D’ici là, il faudra terminer dans le top 5 du groupe B. 

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