Ce dimanche, avant la rencontre entre Juvisy et Saint-Etienne comptant pour la 17e journée de D1 (match remporté par Juvisy 3-0) s’est tenue une conférence de presse dont le but était d’officialiser la fusion entre les clubs du FCF Juvisy Essonne, club historique du football féminin française, et le Paris Football Club, qui occupe actuellement la 8e place de National, troisième échelon national du football masculin, avec les présidents des deux clubs notamment, Marie-Christine Terroni et Pierre Ferracci. Un projet désormais officiel qui devrait se préciser plus concrètement dans les mois à venir.
Un projet encore flou
La formation Au-delà du fait que la fusion est désormais officielle, la conférence de presse n’a pas vraiment offert beaucoup d’informations supplémentaires, car les deux clubs ont encore beaucoup à discuter à tous les niveaux. Selon Pierre Ferracci, le but est que le département de l’Essonne, Juvisy, le Paris FC se retrouvent à tous les niveaux, à commencer par la politique de communication et la politique sportive. Le nom, le logo, les maillots, etc sont encore inconnus. La question des objectifs n’a pas offert de surprise, puisque Juvisy -la section féminine- veut retrouver rapidement la Ligue des champions, et que le Paris FC -la section masculine-, veut retrouver rapidement la Ligue 2 où le club évoluait la saison dernière, et à terme veut intégrer la Ligue 1.
Les deux présidents ont insisté sur un point important, celui de la formation. Si Juvisy est déjà reconnu comme un excellent club formateur et que cela va se poursuivre, comme en témoigne par exemple sa section sportive qui va plus que doubler la saison prochaine (de 15 à plus de 40 jeunes filles), le futur club de la région parisienne veut tabler encore plus sur le bassin francilien, un des meilleurs au monde que ce soit chez les féminines ou les masculins. Avec Pierre Dréossi -reconnu pour le travail de formation dans les clubs où il est passé, comme à Rennes- comme manager général, c’est un signe de plus que la formation sera la base de ce futur club qui n’aura pas les moyens de lutter financièrement avec le Paris Saint-Germain ou l’Olympique lyonnais par exemple malgré des moyens augmentés, ce qui est logiquement une des raisons de la fusion.
Crédit photo : Juvisy