Juvisy, ambition Coupe de France

C’est un peu le quart de finale dont personne ne parle. Pourtant, ce Montpellier-Juvisy est probablement l’affiche de ce tour de Coupe de France. Programmé dimanche 1er mars à 14h30, ce duel entre abonnés du Top 4 de D1 promet un beau spectacle pour ce qui est le dernier objectif de Juvisy cette saison.

 

 

 

 

En d’autres temps, un Juvisy-Montpellier aurait été observé à la loupe. Mais ce quart de finale, pourtant choc de ce tour, n’attire pas toutes les attentions. A tort. Comme pour Montpellier, la Coupe de France reste le dernier grand objectif de Juvisy cette saison. Sauf miracle mathématique qui permettrait aux Essonniennes de récupérer la deuxième place synonyme de Ligue des Champions.

Ce qui est certain, c’est que Juvisy peut accéder au dernier carré de cette Coupe de France en s’imposant sur les terres héraultaises. Mais les joueuses de Pascal Gouzènes abordent cette rencontre de façon un peu particulière. Car Juvisy et Montpellier ne se sont pas encore rencontrés cette saison. La faute à des reports successifs. Ce sera donc une grande première sur cet exercice 2014-2015.

 

 

 

 

Fidèle à sa réputation, la Coupe est une compétition à part. La belle parenthèse du championnat et le quotidien de Division 1. Même si les deux clubs se connaissent presque par cœur, le côté « élimination directe » remotiverait presque les Franciliennes. Ces dernières années, les confrontations tournent fréquemment à l’avantage des coéquipières de Julie Soyer (ndlr : six victoires sur les huit derniers matches de championnat). Le contexte de la Coupe et l’hypothèse d’une séance de pénaltys ne les effraie pas.

 

 

 

 

Un possible manque de rythme ?

Si les coéquipières de Gaëtane Thiney arriveront dans de bonnes dispositions physiques dans l’Hérault, elles pourraient peut-être manquer de rythme. Car leur rencontre à Arras a été reportée le week-end dernier (18e journée de Division 1). Les Franciliennes n’ont donc pas joué en match officiel depuis près de quinze jours : « c’est certain que de ne pas jouer pendant deux semaines, c’est difficile en termes de rythme mais le terrain à Arras était à la limite du dangereux », confie Julie Soyer. Tous les éléments sont réunis pour avoir une rencontre de haut niveau. Réponse ce dimanche à partir de 14h30. 

 

 

 

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