JO : Les déceptions des poules

Alors que la première phase du tournoi olympique a pris fin hier, il est temps de faire un bilan des premiers jours de compétition. Dans cette deuxième partie, zoom sur les déceptions des poules, parmi lesquelles la Suède de Lotta Schelin, ou encore l’Allemagne.

 

 

 

 

Les grosses déceptions

Colombie

On attendait mieux, après sa Coupe du Monde 2015 réussie, avec une équipe qui semblait sur la pente ascendante. Mais voilà qu’un an plus tard, sans sa capitaine Yoreli Rincon, avec des joueuses telles que Sandra Sepulveda et Lady Andrade ordinaires, elle n’a pas fait long feu. La France y est certainement pour quelque chose, en étouffant les Cafeteras dès leur entrée dans la compétition. Elle n’ont ensuite pas su rebondir face à la Nouvelle-Zélande, le match le plus à leur portée, et dit adieu à leurs espoirs de quart de finale. Elles ont toutefois mis fin à leur tournoi sur une très bonne note, par le score, tout d’abord, puisqu’elles ont accroché les Etats-Unis (il est vrai pas vraiment concernés à l’image de la prestation d’Hope Solo), et surtout, dans le jeu, retrouvant de la contenance, et des ingrédients de ce qui leur avait permis d’en faire des outsiders potentielles dans le jeu. Une Colombienne se sera mise en évidence pendant la compétition : Catalina Usme, qui aura tenté, avant de réussir contre les Etats-Unis.

 

Suède

C’est à la fois la plus grosse déception de ce premier tour, et pas vraiment une surprise. La Suède a été à la peine lors de ses trois matches, même si elle a su garder ses buts inviolés à deux reprises. Plusieurs points posent question : l’attaque, un secteur pourtant bien fourni en joueuses de talent. Le fond de jeu, certes pas sa qualité première. Le collectif, pas vraiment au point. Ses piliers n’ont pas toujours donné satisfaction, les jeunes ont semblé perdues. Elle peut s’estimer heureuse d’être en quart de finale, où il faudra montrer un visage très différent face aux Etats-Unis pour faire illusion. Saura-t-elle réagir, telle est la question…

 

Elle aurait dû faire mieux 

Australie

Terminer troisième de sa poule après avoir évolué plus de 70 minutes en supériorité numérique face au Canada et avoir eu moult occasions de remporter le match, voir l’Allemagne remonter de 0-2 à 2-2 après avoir eu là aussi de nombreuses occasions de tuer le match, ce n’est pas suffisant pour une équipe qui vise une médaille. Dans le jeu cependant, l’Australie a été à son niveau, à l’exception de sa maladresse devant le but adverse. Il lui faudra désormais réaliser un petit exploit pour continuer sa route, puisque c’est le Brésil qui se dresse sur sa route. Un Brésil différent de celui que les Matildas avaient éliminé au Mondial l’année passé, en tout cas pour l’instant. Si l’Australie début le match avec son équipe-type, elle aura peut-être son mot à dire…

 

Elle a fait ce qu’elle a pu

Nouvelle-Zélande

Quatre ans après avoir atteint les quarts de finale, elle a fait ce qu’elle a pu pour y retourner. Malheureusement pour elle, ce n’est pas passé. Avec la France et les Etats-Unis dans son groupe, ses chances d’y parvenir étaient faibles au départ vu la constitution du groupe. Elle n’a pas démérité, comme toujours, elle s’est battue, comme toujours, mais il est plutôt logique que son parcours s’arrête à ce stade de la compétition. A l’exception d’Amber Hearn (et de la gardienne remplaçante Rebecca Rolls), aucune joueuse n’est trentenaire. Il faudrait peut-être penser à suivre l’Australie en Asie pour pouvoir passer un palier supplémentaire, car sa situation en Océanie, sans adversité, ne peut pas l’aider.

 

Doit-on s’alarmer ?

Allemagne

Nous nous demandions avant le tournoi s’il serait celui de trop pour Silvia Neid, ou si l’équipe lui permettrait de terminer sa carrière à la tête de la sélection de la meilleure des manières. Sur ce qu’elle a montré lors des trois premiers matches, difficile d’être optimiste. La défense notamment, sans la présence rassurante de Nadine Angerer, a beaucoup souffert. Malgré tout, l’équipe a réussi à avoir le quart le plus abordable (sur le papier) de son groupe, face à la Chine, alors que le Canada défiera la France et l’Australie, le Brésil. C’est maintenant que son tournoi débute, et l’Allemagne sait resserrer les rangs quand la situation le demande. Est-ce que ce sera le cas encore une fois ? Réponse dès demain.

 

Crédit photo : DFB

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