JO : Le football, une compétition à l’écart

Ce mercredi 3 août, l’équipe de France de football féminin va entrer en lice dans le tournoi olympique brésilien face à la Colombie. Un match qui va marquer le début d’une compétition qui se jouera sur un rythme intense, avec des déplacements en dehors du village olympique pour les Bleues, sensibilisées au risque du virus zika.

 

 

 

Avec ce premier match de poules face à la Colombie le 3 août prochain, l’équipe de France va débuter son tournoi olympique. Une compétition dont le niveau sera très relevé puisque seulement douze nations issues des quatre coins du globe y participent (24 nations participent au Mondial, ndlr). Ce tournoi proposera également une cadence plutôt élevée avec un match tous les trois jours pour ce qui concerne la phase de poules de l’équipe de France (ensuite tout dépendra de son classement).

 

Entre matches et kilomètres
Comme très souvent pour le tournoi olympique de football, de nombreuses nations ne sont pas dans le village olympique puisque la compétition se déroulera cette fois sur sept stades. C’est le cas de l’équipe de France qui a établi son camp de base à Belo Horizonte. Les Bleues y joueront leurs deux premiers matches face à la Colombie (3 août) et les Etats-Unis (6 août), puis iront ensuite au nord-est à Salvador de Bahia pour défier la Nouvelle-Zélande (9 août).
Ensuite si les joueuses de Philippe Bergerôo terminent en tête du groupe, elles joueront leur quart de finale à Brasilia, puis en cas de qualification, elles resteront sur Rio jusqu’à la fin de la compétition. Prendre la première place au Américaines semble tout de même compliqué. En revanche, si elles terminent deuxièmes, elles feront des allers-retours entre Belo Horizonte et Sao Paulo. Elles pourraient aussi très bien ne jamais côtoyer le désordre de la ville hôte en cas d’un match pour la médaille de bronze à Sao Paulo. En revanche, la récompense sera là en cas de finale au Maracana… Dernier scenario, si les Bleues terminent meilleures troisièmes, elles arriveront à Rio en cas de demi-finale. Au Brésil, les Bleues vont parcourir au minimum 2700 kilomètres (en cas d’élimination après la phase de poules), et plus 5200 kilomètres en cas de finale. 
Sur ce point de vue logistique, la tournée aux USA en mars dernier a servi de repérage car les Bleues joueront à peu près dans les mêmes circonstances. Avec le rythme des rencontres, tous les trois jours, la récupération sera évidemment la priorité entre deux matches.

 

Le village olympique, un bon signe
Le staff technique de l’équipe de France a donc étudié en amont cet aspect logistique au cours de la compétition. Et au final, ce n’est pas pour leur déplaire d’être loin du village olympique et de son ambiance festive pendant une grande partie de la compétition. « Vous savez le village olympique, c’est bien, c’est animé, mais ce n’est pas plus pas mal si on n’y est pas. J’ai croisé Teddy Riner l’autre jour qui me disait que le village olympique c’était bien deux jours », avoue Philippe Bergerôo.
Voir le village olympique sera donc une autre source de motivation pour aller loin dans la compétition même si les tricolores n’en ont pas besoin. « Forcément c’est particulier mais nous de toute façon quand on joue une Coupe du monde ou un Euro, on est que dans notre discipline. Cela serait bien que l’on puisse connaître le village olympique, pour ça il faut aller loin, j’espère qu’on ira jusqu’en demi-finale pour pouvoir vivre ça et être entourées des champions des autres disciplines », confie Claire Lavogez.
Au-delà du risque festif plutôt anecdotique du village, les joueuses ont été alertées plus sérieusement par le médecin Fabrice Bryand sur le virus zika. Elles ont toutes fait un test de grossesse pour éviter tout risque une fois sur place. Si la gardienne de buts américaine Hope Solo s’est équipée d’une bonne quinzaine de produits anti-moustiques en tout genre, de leurs côtés les Bleues sont sereines sur ce sujet et ne pensent qu’à une chose : la médaille.

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