JO 2012 : Le crève-coeur français

En août aura lieu au Brésil le sixième tournoi olympique de football féminin. Alors que les Jeux approchent à grands pas, retour sur les cinq éditions précédentes. Cette semaine, focus sur le parcours de la France lors des JO de Londres en 2012, qui vit les Bleues échouer au pied du podium pour leur première participation.

 

 

 

En 2012, grâce à sa quatrième place lors du Mondial en 2011, l’équipe de France est qualifiée pour la première fois de son histoire pour les Jeux Olympiques. En quelques années, grâce notamment à la professionnalisation de l’Olympique Lyonnais et le travail effectué par Bruno Bini, sélectionneur de l’équipe depuis 2007, la France s’est imposée parmi les meilleures équipes au monde. Elle arrive aux Jeux de Londres avec le statut d’outsider dangereux, et développe un jeu qui ravit les amateurs. Si la France réalisera un beau parcours, la fin de l’aventure sera amère après une seconde quatrième place consécutive dans une grande compétition.

 

En groupe, un statut assumé

Pour entrer de plein pied dans la compétition, l’équipe de France affronte dès son entrée en lice l’équipe des Etats-Unis, contre laquelle elle avait fait très bonne figure au Mondial l’année précédente. Ce sont d’ailleurs les Bleues qui entrent le mieux dans le match, ouvrant le score et faisant le break en trois minutes grâce aux belles frappes de Gaëtane Thiney (12′) et Marie-Laure Delie (14′). Mais Abby Wambach réduit rapidement le score, de la tête sur corner (18′) et relance le match. Alex Morgan, juste après la demi-heure de jeu, égalise sur un dégagement d’Hope Solo (32′). Les deux équipes rentrent au vestaire à égalité au tableau d’affichage et dans le jeu. A la 56e, Carli Lloyd permettait aux Etats-Unis de prendre l’avantage d’une nouvelle belle frappe lointaine (56′), avant qu’Alex Morgan ne profite du travail de Tobin Heath dans le couloir gauche, esseulée après le tacle raté de Corine Franco, pour donner un avantage définitif aux doubles championnes olympiques. Les Etats-Unis remportent le match 4-2 (revoir le match).

Lors de son deuxième match, la France ne fait pas dans le détail, avec une victoire 5-0 face à la Corée du Nord. Cinq joueuses ont marqué, dont Camille Catala, la plus jeune et la plus inexperimentée du groupe tricolore. La France est relancée, et sa différence la met en bonne place pour la qualification en quart de finale. Les Bleues termineront leur phase de groupe avec une victoire et un match très largement dominé face à la Colombie, qui ne s’inclinera pourtant que 1-0 grâce aux multiples arrêts d’une Sandra Sepulveda en feu. La France se qualifie en deuxième position de son groupe, avec deux victoires en trois matches.

 

L’ineficacité coûte la médaille

En quart de finale, la France retrouve la Suède, qui l’avait privée de podium l’année précédente à la Coupe du Monde. La rencontre se jouera sur coups de pieds arrêtés : Nilla Fischer ouvrait la marque de la tête sur corner (18′), Laura Georges lui répondait de la même façon onze minutes plus tard. C’est Wendie Renard qui permettait à la France de s’imposer, suite à un coup franc de Sandrine Soubeyrand (39′). La France tiendra bon en deuxième période, accédant au dernier carré pour sa première apparition dans l’épreuve (revoir le match). En demi-finale, les Bleues affrontaient le Japon, champion du monde en titre qui avait écarté le Brésil au tour précédent. Les Bleues, qui l’avait battu juste avant le début des Jeux au stade Charléty à Paris (2-0), ont toutes leurs chances. Mais elles échoueront de peu.

C’est sur deux coups francs d’Aya Miyama que le Japon allait marquer les deux premiers buts de la rencontre. Sur le premier, Sarah Bouhaddi ratait sa sortie, Yuki Ogimi n’avait plus qu’à glisser le ballon au fond des filets (32′). Sur le second, une superbe tête de Mizuho Sakaguchi permettait aux Japonaises de mener 2-0 en début de seconde période (49′). Mais les Bleues n’abandonnaient pas, et réduisaient le score à un quart d’heure de la fin du match, grâce à Eugénie Le Sommer (76′). Deux minutes plus tard, la jeune attaquante des Bleues obtenait un penalty, et la France avait une occasion en or de revenir à égalité. Mais Elise Bussaglia ne cadrait pas sa frappe, et la France finissait par s’incliner 2-1 (revoir le match). 

 

 

Le match pour la troisième place le Canada, qui n’a pas vraiment apprécié son élimination au tour précédent par les Etats-Unis, sur la route des Bleues. La France dominera le match de bout en bout, se créant de nombreuses occasions. Mais entre les arrêts d’Erin McLeod, les montants touchés ou sauvetages sur la ligne, les Bleues n’arriveront pas à trouver la clé pour marquer. Et se feront punir dans les arrêts de jeu, par une Diana Matheson bien placée qui n’avait qu’à mettre le ballon dans la cage vide suite à un tir contré de Sophie Schmidt (90+2′). Les Bleues finiront au pied du podium après cette défaite 1-0 (revoir le match), et avec des regrets à la pelle lors de ses deux derniers matches.

 

 

 Crédit photos : capture d’écran youtube

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