Jessica Houara : « Une finale, ça se gagne »

L’Equipe de France prendra part aujourd’hui à 17 heures (heure française) à la finale du tournoi de Chypre contre l’Angleterre, à Nicosie. Jessica Houara revient sur le parcours des Bleues dans ce tournoi et nous livre ses ambitions pour la finale.

 

 

 

 

Comment avez-vous vécu votre qualification pour la finale ?

 

En première mi-temps les deux blocs étaient bien compacts, c’était surtout une bataille de milieu de terrain, il n’y a donc pas eu trop d’occasions jusqu’à ce penalty (transformé par Elise Bussaglia). Ensuite, on a appris le score de l’Ecosse et on a su qu’il fallait marquer 2 autres buts. En 2e mi-temps, les Pays-Bas ont commencé à reculer un peu, Elise (Bussaglia) marque sur une belle reprise du gauche. Puis il y a eu sur la dernière action une chevauchée exceptionnelle de Griedge (Mbock) sur le côté gauche, qui centre pour Wendie (Renard) qui marque à la dernière minute. Jusqu’à la fin on y a cru, ça a payé et tant mieux !

 

 

Vous évoquez Griedge Mbock et sa passe décisive. Durant le tournoi, on a vu évoluer plusieurs joueuses ayant peu de sélections en EDF A : Hamraoui, Makanza, Asseyi, Mbock… Comment se passe l’intégration de ces jeunes joueuses ?

 

Nous faisons tout pour les intégrer et comme nous connaissons la plupart d’entre elles depuis longtemps, c’est assez facile. Après, elles ont démontré aussi qu’elles ont la capacité de jouer de grands matchs. Elles l’ont notamment prouvé contre les Pays-Bas. C’est bien, cela tire tout le groupe vers le haut.

 

 

Justement, Philippe Bergeroo parlait avant le tournoi de doubler les postes. Il y a eu beaucoup de rotations de joueuses entre vos différents matchs de poule. Avez-vous senti un apport du banc sur ce tournoi ?

 

Oui, on a pu voir, notamment contre les Pays-Bas, que le sélectionneur a fait plusieurs changements majeurs dans la composition de départ et cela n’a pas changé l’issue du match. Il a aussi fait entrer des joueuses en cours de match qui ont permis de marquer. C’est très positif car on sait que si le sélectionneur décide de faire tourner l’effectif, cela n’amoindrit pas la qualité de l’équipe. Tout le monde est important dans le groupe France ; il a besoin de tout le monde, il l’a encore répété aujourd’hui. C’est important que toutes les joueuses se sentent concernées.

 

 

 

 

Vous serez amputées pour la finale de deux joueuses majeures, Laure Boulleau et Amandine Henry, blessées. Est-ce un handicap ?

 

Forcément, deux joueuses de ce calibre, on préfère les avoir dans le groupe que blessées. Mais il y a de bonnes joueuses qui répondent présentes derrière et qui ont démontré leurs qualités durant ce tournoi. Quant aux blessées, on est déçues pour elles, mais cela nous pousse encore plus à vouloir gagner pour elles.

 

 

Un petit mot sur votre finale à venir contre l’Angleterre ?

 

Une finale, ça se gagne, et de toute façon, dès le début notre ambition à Chypre était de remporter le tournoi. Il est possible que les Anglaises aient un esprit de revanche par rapport à leur défaite contre nous à l’Euro (3-0). On sait qu’elles ont un nouveau coach, et qui dit nouveau sélectionneur dit souvent changement tactique et nouvelles joueuses. On sait aussi que c’est une très grosse équipe, très solide. C’est bon techniquement et ça va vite devant. A nous de rester solidaires, de jouer notre jeu, il n’y a pas de raison que cela ne passe pas.

 

 

A titre individuel, c’est votre première participation au tournoi de Chypre. Etes-vous satisfaite de votre tournoi jusqu’à présent ?

 

Oui, plutôt satisfaite. J’ai eu la chance pour l’instant de prendre part aux 3 rencontres. Cela change de rythme car nous jouons tous les 2 jours, c’est une habitude à prendre. Mais je ne serai pleinement satisfaite que si nous gagnons cette finale !

 

 

 

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Crédits Photos : FFF

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