Hope Solo, des gants en or

Gardienne de l’équipe tout juste sacrée championne du monde, excellente lors de la compétition, c’est sans surprise qu’Hope Solo, dernier rempart de l’équipe des Etats-Unis, a de nouveau remporté le prix de Meilleure Gardienne du Mondial canadien, quatre ans après avoir déjà reçu la récompense.

 

 

 

 

Elle divise hors du terrain, mais fait l’unanimité avec ses performances en match. A bientôt 34 ans, 15 ans de carrière en équipe nationale senior, 177 sélections et des records en tout genre, Hope Solo ajoute deux lignes de plus à un palmarès déjà fourni, un deuxième trophée de Meilleure Gardienne d’une Coupe du Monde après celui de 2011 et évidemment un premier titre de championne du Monde, récompense suprême.

 

Un personnage controversé

Hope Solo a des idées bien arrêtées et ne se prive pas pour les partager, même quand cela concerne ses coéquipières aussi reconnues et respectées soient-elles. Briana Scurry, gardienne légendaire de l’équipe des Etats-Unis qui avait été titularisée à la place de Solo lors de la demi-finale perdu contre le Brésil lors de la Coupe du Monde 2007 peut en témoigner. Boudée par ses partneraires et le public, elle continue pourtant à tracer sa route, et permet aux Etats-Unis de remporter les Jeux Olympiques en 2008 et 2012, et d’atteindre la finale de la Coupe du Monde 2011, remportant au passage le trophée de Gant d’Or de la compétition récompensant la meilleure gardienne.

Alors qu’elle est une des joueuses américaines les plus en vues, ses frasques extra-sportives font souvent oublier qu’elle est tout simplement la meilleure gardienne au monde avec l’Allemande Nadine Angerer, et ce depuis de longues années. Avant le début de la compétition, elle avait même connu la pire année de sa carrière, étant même suspendue de l’équipe nationale pendant un mois. Mais parce qu’Hope Solo est Hope Solo, c’est dans la conquête du titre mondial qui lui manque qu’elle a mis toute son énergie pendant le Mondial. Avec succès.

 

Petit aperçu des capacités d’Hope Solo

 

Une récompense méritée

Après une longue carrière en club, que ce soit aux Etats-Unis, en Suède ou en France, et près de 20 ans à porter les couleurs des Etats-Unis depuis les sélections de jeunes, celle qui est arrivée tardivement dans les buts après une « carrière » très réussie en tant que buteuse au lycée remporte enfin un titre que tous les Etats-Unis attendaient depuis 16 ans. Elue meilleure gardienne de la compétition, elle n’a pourtant pas eu beaucoup de travail à faire grâce à une défense très solide devant elle, mais elle a su se montrer décisive quand il le fallait : lors du premier match des Etats-Unis dans la compétition face à l’Australie, c’est elle qui permet à son équipe de n’encaisser qu’un but et de remporter le match.

C’est ensuite en finale qu’elle montre son meileur visage. Elle n’a pas encaissé de but depuis plus de 300 minutes, lors du match contre l’Australie. Suède, Nigeria, Colombie, Chine et Allemagne se sont cassé les dents sur une défense qu’elle contrôle de main de maître. En plus de 180 minutes contre la Suède et l’Allemagne, ses deux adversaires les plus dangereux en théorie, elle n’a eu qu’un tir cadré à arrêter… Elle n’a guère plus d’arrêts à faire face aux autre nations rencontrées. En finale, les Etats-Unis prennent très vite les devants grâce à une Carli Lloyd qui fait le match de sa vie, et mènent 4-0 après 16 minutes de jeu. Mais le fighting spirit japonais est bien connu, et alors que les Japonaises ont remonté deux buts, il faut qu’Hope Solo s’emploie à plusieurs reprises jusqu’à la fin du match pour que le suspense ne soit pas relancé.

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