Les fondations du projet guingampais sont en train de trembler. Après une saison prometteuse en termes de jeu et de classement (5e), l’exode se profile au sein du club breton pendant cette intersaison.
Une défense à reconstruire
Cette année, Sarah M’Barek a fait progresser ses joueuses. Logiquement, les recruteurs de certains clubs s’y intéressent. Les projecteurs (lyonnais) sont d’ailleurs braqués sur Griedge Mbock Bathy. La défenseure souhaite quitter le club, selon Sarah M’Barek. Lorsque ce type de situation débute, il est en général difficile de retenir quelqu’un contre son gré. Surtout face à l’intérêt d’un ogre comme l’Olympique Lyonnais.
Mais au-delà d’un intérêt de concurrents pour le top 5, c’est un sacré concours de circonstances qui frappe l’effectif rouge et noir. Souvent blessée cette saison, Ellie Hamon arrête sa carrière pour retourner vivre en Corse. Idem pour Ami Otaki. Arrivée en Bretagne en décembre 2014, la Japonaise raccroche les crampons et rentre au pays. Elle n’aura pas laissé une trace indélébile dans l’histoire du club. Après deux années à Guingamp, Charlène Gorce (21 ans) va poursuivre ses études du côté de Toulouse et va donc revêtir la tenue violette cet été. Autre départ à signaler : Audrey Février quitte le club pour Saint-Malo en Division 2.
Au final, c’est toute la ligne de défense qui serait à reconstruire pour la saison prochaine. Même si Sarah M’Barek avait l’habitude de faire tourner. Pourtant, pour la première fois depuis la saison 2011-2012, les Guingampaises terminent l’exercice avec un goal-average positif (41 buts inscrits, 31 encaissés). Signe que l’assise défensive était en progrès.
Trois arrivées potentielles
Pour compenser cet exode, Guingamp va devoir recruter. Selon nos informations, Mélissa Plaza serait quasiment en Bretagne. Le club suit une autre défenseure qui pourait évoluer au milieu ainsi qu’un milieu très polyvalent. L’effectif actuel est très jeune, avec de nombreuses internationales. Certaines joueuses d’expérience permettraient peut-être à l’EAG de se rapprocher le plus possible d’un podium que Sarah M’Barek a déjà fréquenté par le passé (vice-championne de France avec Montpellier).