Groupe D : Suède, y a-t-il péril en la demeure ?

Malgré un statut de n°5 mondiale et une sélection parmi les plus expérimentées présentes au Canada, la Suède n’a pu faire mieux qu’un match nul pour son entrée dans la compétition. Plus que le résultat en lui-même -plutôt positif-, c’est la manière qui a déçu. Alors qu’il lui reste les Etats-Unis et l’Australie encore à jouer, que peut espérer la Suède ?

 

3-3. Le résultat en lui-même n’est pas scandaleux, et la Suède a obtenu un point dans le « groupe de la mort ». Une entrée en matière plutôt décevante pour un top 5 mondial -surtout quand l’adversaire est au-delà de la 30e place-, mais on sait à quel point le premier match d’une compétition peut être compliqué. Alors, ce match nul face au Nigeria, simple entrée en matière en demi-teinte ou confirmation d’une tendance qui ne laisse guère de place à l’optimisme ?

 

Les Etats-Unis après le Nigeria

On le sait, les performances de la Suède sont liées à celles d’un petit groupe de joueuses-clés. Quand celles-ci réalisent un mauvais match, comme ce fut le cas contre le Nigeria, il est difficile pour la Suède d’obtenir un résutat positif. De ce point de vue-là, le fait d’avoir inscrit trois buts et de ne pas avoir perdu le match est plutôt une bonne chose pour Pia Sundhage et ses joueuses. C’est évidemment largement insuffisant vu le standing de l’équipe et ses aspirations. Les trois buts inscrits contre le Nigeria l’ont été grâce à une défense « passoire ». Ce soir contre les Etats-Unis, cela ne passera pas, d’autant plus qu’Hope Solo est en mission. 

La défense a beaucoup souffert face au jeune ouragan nigérian lors du premier match. Si le grain de folie des Etats-Unis réside en ce moment dans la seule Megan Rapinoe, ce qui limite son impact offensif (à moins que Christen Press ne soit titulaire en pointe), l’état de la défense suédoise ne peut inciter à l’optimisme. Pour faire simple, rien ne va. La question n’est même plus de savoir si l’équipe va encaisser un but, mais combien elle va en encaisser. Et si son attaque arrivera à mettre un but supplémentaire. Ce qui, au vu du premier match, est une grosse cote. Pourtant, Lotta Schelin, Sofia Jakobsson et Kosovare Asllani (si elle est remise) ont les qualités pour gêner la défense américaine. A condition de montrer un autre visage que contre le Nigeria, dont la défense n’avait pourtant vraiment rien d’une muraille infranchissable.

 

L’autre match : Duel d’outsiders enthousiasmants

L’Australie et le Nigeria ont tous les deux montré de très belles choses lors du premier match, pourtant aucun des deux ne s’est imposé. La faute à une défense très faible et une certaine maladresse en attaque pour les Africaines, et un défi physique états-unien difficile à tenir sur 90 minutes et une Hope Solo en mission dans les buts adverses pour les Asiatiques.

Ce soir, difficile de dire qui l’emportera. Les Australiennes auront face à elles une défense plus friable, il devrait donc être plus facile de scorer. Mais le défi physique, bien que différent, sera bien présent. Il faudra compter sur les Nigérianes pour attaquer sans relâche, et il faudra se montrer solide en défense et surtout laisser le moins d’espace possible aux très talentueuses attaquantes adverses.

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