Nul flatteur pour la Suède
Le premier match du groupe a accouché d’un résultat assez peu surprenant (3-3) qui pourra laisser des regrets à un Nigeria séduisant. Malheureusement pour les joueuses d’Edwin Okon, leurs errements défensifs, notamment sur coups de pieds arrêtés, et leur maladresse dans les derniers trente mètres ont permis à la Suède de s’en sortir avec un résultat nul flatteur. Ce sont les joueuses de Pia Sundhage qui menaient 2-0 à la mi-temps, deux buts inscrits sur corner par Desire Oparanozie csc (21′) et Nilla Fischer (31′). Un résultat quelque peu inespéré au vu de la physionomie du match.
Le Nigeria repartait de plus belle en début de deuxième période, et revenait vite au score grâce à Ngozi Okobi (50′) et Asisat Oshoala (53′). Si la Suède reprenait l’avantage grâce à la nouvelle entrante Linda Sembrant (60′), un but inscrit du genou, le Nigeria ne s’avouait pas battu et après de multiples occasions trouvait enfin le fond des filets en toute fin de match (87′) grâce à Fransisca Ordega. Un résultat final qui ne fait pas les affaires de la Suède que l’on a vue à la peine, en commençant par sa colonne vertébrale. Et pour couronner le tout, Asllani (genou) et Fischer (mollet) sont touchées. Seule satisfaction du côté suédois, les combinaisons sur corner ont fonctionné. Heureusement…, car l’équipe pourrait bien voir son parcours se terminer plus tôt que prévu.
Du côté nigérian au contraire, si le résultat final est positif, l’équipe aurait pu obtenir la victoire. Son quatuor offensif Okobi/Oshoala/Oparanozie/Ordega, jeune (toutes 21 ans à l’exception de Oshoala, 20 ans), mobile, puissant, virevoltant, a fait de gros dégâts dans une défense très fragile ces derniers temps. Leurs prochains adversaires sont prévenus, il faudra resserrer les rangs en défense…
Les compositions :
Nigeria : Dede, Ohale, Ebi, Chukwunonye, Oshoala, Oparanozie, Ayinde, Okobi, Nwabuoku (c), Ordega, Ebere
Suède : Lindalhl, Berglund (Ilestedt 73′), Fischer, Dahlkvist (Sembrant 57′), Schelin, Asllani (Schough 46′), Jakobsson, Sjogran, Nilsson, Seger (c), Rubensson
Joueuse du match : Ngozi Okobi
Les Etats-Unis à l’usure
Un peu crispées, les joueuses américaines ne s’attendaient peut-être pas à un tel début de match de la part des Matildas, qui dominaient la majeure partie de la première mi-temps notamment grâce à des joueuses évoluant en NWSL. Pourtant, ce sont les Etats-Unis qui ouvraient le score, la frappe de Megan Rapinoe déviée par Alleway trompait Barbieri (12′). L’Australie revenait logiquement à égalité au tableau d’affichage grâce à sa capitaine Lisa De Vanna (27′), et le score à la mi-temps était de un partout.
En deuxième mi-temps, les Australiennes ont progressivement marqué le pas, émoussées physiquement, malgré de belles actions, mais ce sont bien les Etats-Unis qui se sont détachés. Le deuxième but était marqué par Christen Press en position centrale dans laquelle elle est si efficace (61′), puis Megan Rapinoe enfonçait le clou sur un raid en solo (85′). Un point commun entre les buts américains, ils sont tous venus de l’axe droit de la défense australienne Uzunlar/Alleway en difficulté la majeure partie du match. Les Matildas peuvent être déçues du résultat final car elles ont montré un visage séduisant. A confirmer lors de la 2e journée.
Longtemps gênées par une équipe australienne conquérante, et grâce notamment à une grande Hope Solo dans les buts, les Américaines ont petit à petit pris l’ascendant physique sur les Matildas. Les Etats-Unis prennent la tête du groupe après cette victoire 3-1 devant plus de 30000 spectateurs dont une bonne partie venaient des USA.
Les compositions :
Etats-Unis : Solo, Leroux (Morgan 79′), Sauerbrunn, Lloyd, Krieger; Holiday; Rapinoe (Brian 86′), Johnston; Wambach (c); Klingenberg, Press (Heath 68′)
Australie : Barbieri, Alleway (Skyes 83′), Uzunlar, Catley, Kellond-Knight, Foord, Van Egemond, De Vanna (c), Gorry (Kennedy 80′), Kerr, Heyman (Simon 69′)
Joueuse du match : Megan Rapinoe (Etats-Unis)