Gauvin, potentiel en puissance

Face aux Pays-Bas à Jean Bouin, Valérie Gauvin a connu sa première sélection avec l’équipe de France. Une cape qui récompense quelques derniers mois prometteurs avec son club Montpellier et des performances remarquées aux Universiades cet été. Mais le chemin ne fait que commencer.

 

 

 

71e minute de jeu face aux Pays-Bas. Alors que la France est menée 2-1, Valérie Gauvin remplace Marie-Laure Delie dans les rangs tricolores et honore sa première sélection chez les A. « Je suis très heureuse d’avoir été rappelée, maintenant mon objectif c’est de rester dans le groupe. Cette fois, cela change un peu car je fais vraiment partie des 23, je n’ai pas été appelée pour remplacer une joueuse blessée » (ndlr : elle avait été appelée après la blessure de Laura Georges). Ce premier maillot en bleu, l’attaquante héraultaise y a toujours pensé. « Depuis toute petite, je répétais à ma mère que je voulais intégrer l’équipe de France. Cela a toujours été mon objectif, j’ai toujours eu ça en tête ».

Un énorme potentiel

À tout juste 19 ans, Valérie Gauvin vit donc son deuxième stage en équipe de France. Une juste récompense après plusieurs mois prometteurs. « C’est pas mal du tout même. J’ai fait une bonne fin de saison en club et avec les U19 de l’équipe de France ». Puis il y a eu les Universiades, où l’attaquante a joué un rôle important dans la victoire tricolore en finale en ouvrant le score. « Valérie, c’est un talent énorme ; après on lutte contre sa nonchalance. Si elle veut passer un palier, je pense que c’est sur ces matches-là (face aux Pays-Bas) où elle se fait bousculer, qu’elle va vite comprendre le haut niveau », précise Philippe Bergerôo qui la surveillait de près depuis plusieurs mois. Meilleure buteuse de D2 lors de l’exercice 2013-2014 avec 32 réalisations en 20 rencontres disputées, l’attaquante a confirmé dans l’Hérault en ce début de saison avec cinq banderilles après une période d’adaptation à la D1 au sein d’une grosse écurie. « Ce n’était pas la fille qu’on entendait le plus, mais qui travaillait, qui était sérieuse aux entraînements. Ce qui m’a marqué chez elle et qui continue de me marque,r c’est son gabarit et sa puissance. Une frappe puissante, et elle est solide comme du fer dans les duels », se souvient Morgane Ritter, capitaine toulousaine.

 
Puissance et sens du but

Valérie Gauvin commence le football à 7 ans avec les garçons, près de chez elle dans le Gers. Arrivée chez les U13, elle part à Toulouse où elle joue pendant six saisons et passe par le Pôle Espoir. Elle connaît une première fois la D1 avec les Violettes, puis la D2 avant de partir pour Montpellier à l’été 2014 : « C’est une joueuse qui possède des qualités, pied droit, pied gauche, mais aussi un bon jeu de tête. Elle peut nous renverser un match en sortant un but venu de nulle part », confie son ancienne coéquipière au TFC Nathalie Grammont. Dotée d’un gabarit très puissant (1m73 pour 70 kg), Valérie Gauvin doit encore travailler « sa technicité, sa capacité à jouer plus vite pour se projeter rapidement vers l’avant ». Afin de pouvoir dire un jour à sa mère qu’elle aura passé le cap des 50 sélections en équipe de France.

 

 

Crédit photo : fff.fr

 

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