France-Grèce : une équipe de France à l’Ouest

Désormais après chaque match de l’équipe de France, vous pourrez retrouver notre article attribuant des notes sur dix aux joueuses tricolores avec une appréciation de leur match. Et des focus sur l’équipe adversaire ou certaines joueuses marquantes.

 

 

 

 

  

Pour ce dernier match de la saison 2015-2016, nous ne donnerons pas de note aux joueuses de l’équipe de France qui ont battu la Grèce hier soir au Roazhon Park devant un nombre record de spectateurs, et ce pour plusieurs raisons.

La première est que l’équipe de France n’a pas fait honneur au public venu en nombre les encourager.

La seconde est que l’équipe de France est très vite retombée dans ses travers après l’éclaircie ukrainienne.

La troisième est que l’équipe de France n’arrive décidément pas à trouver la recette pour marquer des buts.

La quatrième est que l’équipe de France était déjà en vacances.

 

Hier soir, c’est toute l’équipe de France qui a déçu. Certes, pas vraiment la défense ni la gardienne, jamais mises en danger face à une équipe 65e au classement FIFA (rappelons à tout hasard que la France est 3e). Mais ce fut un déferlement de mauvaises passes, d’imprécisions techniques, bref une performance et un niveau de jeu que la France, reconnue pour la beauté de son jeu collectif, ne DOIT pas proposer, quel que soit l’adversaire. Sans compter un manque de créativité criant, des soucis pour se créer des occasions, la maitrise du ballon s’arrêtant aux abords de la surface grecque, et une inefficacité toujours bien présente qui pose des questions pour l’avenir, à commencer par le tournoi olympique.

Oui, il y a des circonstances atténuantes. Il s’agissait du dernier match de la saison avant des vacances bien méritées précédant la préparation pré-Jeux Olympiques, puis la compétition elle-même en août. Les joueuses de l’Olympique Lyonnais viennent de réaliser le triplé. La FFF, à cause d’un problème informatique, n’a pu inscrire que 15 joueuses sur la feuille de match, coupant court aux espoirs de première sélection pour des jeunes joueuses telles qu’Aissatou Tounkara, Perle Morroni ou Mylaine Tarrieu. Ce problème informatique fut d’ailleurs certainement le plus gros coup dur de ce rassemblement et de cette rencontre, car voir évoluer de nouvelles joueuses sous la tunique Bleue était finalement peut-être le seul intérêt d’un match sans aucun enjeu sportif.

 

Il y a cependant quelques bonnes notes à distribuer. Eugénie Le Sommer, à la maison, a inscrit le seul but de la rencontre, et a surtout montré une envie qui lui avait fait défaut pendant plusieurs mois. On regrettera son poteau qui aurait pu être un joli but. Elise Bussaglia, si elle s’est également montré maladroite, a peut-être été la seule joueuse à vraiment surnager. Sur une belle ouverture d’Amandine Henry, elle a d’ailleurs été l’auteure de la passe décisive pour Le Sommer d’une remise de la tête. Finalement, la joueuse du match aura été Eleni Peletidou, courageuse gardienne de 35 ans qui aura réussi à éteindre une timide attaque française. Mention également au collectif grec qui aura dépensé beaucoup d’énergie et montré une belle solidarité pour obtenir ce qui est un excellent résultat étant donné l’écart sur le papier. En bref, un match qui ne restera pas dans les annales pour les Bleues, auxquelles on souhaite désormais de passer d’excellentes vacances.

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