France-Angleterre : Geyoro, Delie et Renard font la différence

Désormais après chaque match de l’équipe de France, vous pourrez retrouver notre article attribuant des notes sur dix aux joueuses tricolores avec une appréciation de leur match. Et des focus sur l’équipe adversaire ou certaines joueuses marquantes. Aujourd’hui, retour sur la victoire face à l’Angleterre.

 

 

Sarah Bouhaddi : 4

Une première sortie ratée dès le premier corner anglais donnait le ton de son match. Si son arrêt sur une frappe d’Ellen White au quart d’heure de jeu a été décisif, sa responsabilité (et celle de toute sa défense) est engagée sur le but de Jordan Nobbs (32′). Elle offre également un deuxième but en fin de première période à Jodie Taylor sur une sortie très hasardeuse ouvrant grand les buts, mais l’attaquante anglaise n’en a pas profité. Elle n’a pas rassuré sans pour autant être beaucoup mise à contribution.

 

Eve Perisset : 3,5

Sous l’eau en première période comme la quasi-totalité de ses partenaires, elle n’a pas réussi à se mettre au diapason en seconde période malgré un léger mieux par moments. Elle a manqué de vitesse pour faire face aux attaques anglaises. Remplacée par Wendie Renard (66′), qui a amené de la sérénité à l’équipe et particulièrement à sa défense, même si elle n’a pas été beaucoup mise à contribution à ce niveau, et a surtout marqué le but de la victoire au bout des arrêts de jeu.

 

Griedge Mbock : 4,5

En difficulté lors des quarante-cinq premières minutes, elle a semblé perdue sur le terrain et a souffert, comme Laura Georges, du pressing et du physique des Anglaises et notamment du duo Jodie Taylor/Ellen White. Elle rend le ballon à Jill Scott qui s’en va servir Nobbs sur l’ouverture du score. Mieux en seconde période, plus sûre mais également moins mise à contribution, elle sort sur blessure après l’égalisation de Marie-Laure Delie. Remplacée par Amel Majri (83′), qui tire le corner victorieux pour la tête de Wendie Renard.

 

Laura Georges : 5

Elle n’a pas évolué à son niveau, et a souffert en première période face au pressing anglais. Fébrile ballon au pied, elle n’a pas tenu son rang mais a été plus à son avantage en seconde période.

 

Jessica Houara d’Hommeaux : 4

Une prestation très discrète, aussi bien défensivement qu’offensivement.

 

Grace Geyoro : 7

Pour sa première titularisation, la jeune milieu de terrain est la seule à ne pas avoir coulé en première période et a été à son avantage en seconde période. Précieuse aussi bien défensivement, à l’image de son retour en pleine surface sur l’expérimentée et intelligente Jill Scott (56′) et de ses récupérations, qu’offensivement, n’hésitant pas à se porter vers l’avant pour tenter de faire la différence. La plus jeune, la moins expérimentée, et également la meilleure Française du match.

 

Amandine Henry : 5,5

Elle n’a pas vraiment surnagé en première période, se faisant bouger physiquement. Elle a été mieux, comme l’équipe de façon générale, après la pause, mais on attendait probablement plus de la capitaine du soir, notamment dans l’impact. 

 

Claire Lavogez : 3

Elle a eu toutes les peines du monde à exister, ne parvenant jamais à faire la différence. Si l’équipe a réagi en seconde période, cela n’a pas été son cas, et c’est assez logiquement qu’elle fut la première à laisser sa place. Remplacée par Camille Abily (61′), qui n’a pas fait beaucoup mieux malgré une équipe de plus en plus dans le dur physiquement, et qui a en particulier gâché des opportunités pour apporter le danger sur coups de pieds arrêtés, pourtant une de ses spécialités.

 

Kadidiatou Diani : 5,5

Au diapason de l’équipe en première période, elle fut une des joueuses les plus en vue dès le début de la seconde période, à l’origine des premiers frissons à passer dans la défense anglaise. Dès la 46e, obligeant Bardsley à une sortie rapide, à la 54e, son centre pour Thiney voyant la gardienne anglaise bien sortir à nouveau, ou encore à l’heure de jeu, sa tête surprenant tout le monde, dont sa coéquipière Delie qui ne pouvait armer correctement sa frappe. Malheureusement pour elle, elle fut stoppée dans son élan, sortie sur blessure et remplacée par Eugénie Le Sommer (72′) qui n’aura pas réussi à faire la différence.

 

Gaëtane Thiney : 4

Discrète, elle a subi, comme ses partenaires, en première période, et n’a rien pu faire face à la défense adverse. Remplacée par Elodie Thomis (77′), décisive trois minutes après son entrée en jeu avec une passe décisive pour Marie-Laure Delie sur l’égalisation française. 

 

Marie-Laure Delie : 6

Sevrée de ballons en première période, elle a tout de même réussi à se créer une occasion mais n’a pas cadré sa frappe. Si elle n’a pas hésité à se déplacer sur tout le front de l’attaque, elle fut obligée souvent de remettre le ballon en retrait faute de soutien dans la surface. Malgré tout décisive en marquant le but de l’égalisation d’une belle déviation de la tête, et encore présente sur le but de la victoire. 

 

Angleterre

Les Anglaises, malgré une composition remaniée, ont largement dominé la première période. Collectivement et mentalement, dans l’engagement, elles ont été supérieures aux Françaises et ont logiquement ouvert le score. Elles n’ont cependant pas réussi à faire le break avant la pause. La seconde période fut bien différente : si elles ont laissé le contrôle du jeu aux Bleues dès la reprise pour évoluer en contre, elles ont progressivement baissé le pied physiquement et ont assez logiquement fini par encaisser deux buts. Une prestation quelque peu « à la française » qui leur laissera des regrets, même si leur baisse de rythme était attendue au vu des efforts déployés au cours des quarante-cinq premières minutes et de leur manque de compétition. Sans Stoney, Bassett, Fara Williams, Carney ou encore Duggan restées sur le banc, les Anglaises sont à coup sûr partagées entre leur prestation de la première période et la défaite concédée tardivement…

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