Fleury veut passer la seconde

Ce week-end se jouera la 13e journée de D1, synonyme des premières rencontres de D1 de l’année 2018. En déplacement à Bordeaux, l’équipe essonnienne de Fleury, encore renforcée cet hiver, espère lancer un peu plus sa saison et s’éloigner de la zone de relégation. Focus.

 

 

 

En D2, lors de saison 2016-2017, le FCF Val d’Orge avait clairement affiché ses ambitions et s’était donné les moyens de les atteindre en recrutant fort. Pour atteindre l’objectif D1, le club s’était tourné vers plusieurs anciennes de Juvisy, comme Julie Machart -devenue Rabanne depuis-, Gwenaëlle Butel, et Lilas Traïkia, ou encore Céline Chatelain, qui quittait Saint-Maur pour rejoindre le club essonnien. Un recrutement judicieux puisque ces joueuses avaient évolué en D1 et pouvaient apporter un véritable plus à l’équipe du 91. Pari réussi et objectif atteint pour le club francilien puisqu’à la fin de la saison, le FCF Val d’Orge terminait premier de son groupe (devant Dijon et Grenoble) et s’ouvrait les portes de la D1.

 

Des débuts difficiles
Pour sa première saison dans l’élite, le Val d’Orge devenu le FC Fleury 91 Coeur d’Essonne (rattaché au club masculin dont l’équipe première évolue en National 2) pendant l’été, a fait en sorte d’avoir une équipe compétitive avec des joueuses qui avaient déjà l’expérience de ce niveau notamment. L’équipe francilienne emmenée par le duo d’entraineurs Lionel Cure/Nicolas Carric a alors élargi ses rangs avec l’arrivée de huit joueuses, provenant toutes de club déjà en D1 ou presque : Teninsoun Sissoko et Maëva Clémaron en provenance de Saint-Etienne, Léonie Multari de Marseille, Salma Amani et Maryne Gignoux-Soulier de Guingamp, Sarah Palacin de Paris, Léna Jouan de Juvisy, et Daphné Corboz -arrivée début octobre- du Sky Blue FC.

Malgré ce recrutement ambitieux, l’équipe essonienne a démarré timidement et a peiné à obtenir des résultats, comme le reconnaît le technicien, Lionel Cure : « Nous savions que le début serait compliqué car nous étions conscients de la différence de niveau entre les deux divisions. Nous avons malgré tout, toujours fait des matches cohérents, qui nous laissaient penser que cela paierait à un moment ». En effet, même si les Floriacumoises ont eu des matches accrochés face à Bordeaux (0-1), Lille (1-2) ou encore Albi (0-1), il aura finalement fallu attendre la 8e journée de D1, début novembre, pour voir Fleury prendre ses premiers points de la saison grâce à une victoire 2 buts à 1 contre l’Olympique de Marseille. Une victoire qui pourrait être un véritable déclencheur selon les propos de Julie Rabanne, capitaine de l’équipe : « Cette première victoire contre Marseille nous a libéré. D’abord individuellement, mais surtout collectivement. Nous avons davantage pris conscience de nos qualités collectives et cela c’est ressenti au fil des matches qui ont suivi ».

 

Continuer à grandir
Pour mettre toutes les chances de son côté et tenter de « repartir sur cette même dynamique », le promu essonnien à réussi à attirer deux recrues de choix, en les personnes de Marine Haupais et Claire Lavogez. Après un commun accord, le Montpellier Hérault a « libéré » sa défenseure pour la laisser poser ses valises du côté de Fleury. Marine Haupais est arrivée avant la trêve et a déjà joué en D1 et en Coupe de France, sous ses nouvelles couleurs.

Pour Claire Lavogez, fraîchement arrivée dans le 91, un accord trouvé entre l’Olympique Lyonnais et le FC Fleury a permis son prêt au club essonnien jusqu’à la fin de la saison. Deux recrues qui viennent retrouver le temps de jeu dont elles étaient privées dans leur ancien club, et qui selon Lionel Cure, « devraient apporter un plus sur et en dehors du terrain grâce à leur expérience ». Lorsque l’on regarde l’effectif du club, on peut dire qu’il est de qualité, mais aussi qu’il prend de la profondeur en termes de quantité de joueuses capables d’évoluer à ce niveau. 

La deuxième partie de saison sera lancée ce week-end (13 et 14 janvier)… Le FC Fleury 91 compte bien se joindre à la fête et veut faire en sorte de « prendre les points contre les adversaires à sa[notre]portée, pour accrocher le maintien le plus rapidement possible. », comme nous l’a confié Julie Rabanne.
Une chose est sûre, le club essonnien met tout en place pour que cette deuxième partie de saison soit synonyme de maintien, et que le FC Fleury 91 Coeur d’Essonne puisse continuer à imaginer son avenir en D1.

 

Quelques mots avant Bordeaux ?
Julie Machart : « Le match à Bordeaux sera déjà décisif. Nous n’avons perdu que 1-0 chez nous à l’aller, et je pense qu’au vu du match ce n’était pas vraiment mérité. Ce sera une rencontre engagée et il faudra que nous soyons présentes dès l’entame de match. »

Lionel Cure : « Bordeaux est l’équipe la mieux placée dans la course au maintien, et aussi la plus joueuse de la seconde moitié du classement d’après moi. Nous savons que ce sera un gros match, avec je l’espère un bon terrain pour que les deux équipes puissent jouer un beau football. Nous allons à Bordeaux pour faire mieux qu’au match aller et avec la confiance de notre série en cours. »

 

 

Propos recueillis par Sandrine Dusang

 

 

 

Crédits photos : fcf91 ; losc

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