OUI : Pour de multiples raisons, certaines joueuses d’un très bon niveau ne peuvent pas évoluer avec l’équipe première le dimanche et se retrouvent à jouer en Division d’Honneur. Par exemple, de jeunes joueuses qui quittent la catégorie U19 de leur club ne peuvent pas toujours prétendre à une place dans le groupe de D1 le dimanche (16 joueuses sur la feuille de match). Sur la même problématique, les joueuses de D1 qui jouent les « doublures » d’autres, ou celles qui reviennent de blessure… Force est de constater que ces joueuses d’un niveau de D1 (ou presque) se retrouvent à jouer en Division d’Honneur le week-end. Un écart qui pourrait finalement être révélateur d’un certain « gâchis » au niveau de l’Elite du football féminin français. Ou un écart qui pourrait inciter les joueuses à quitter leur club pour trouver une D2 par exemple.
NON : Penser à un championnat intermédiaire pour les réserves de D1 ne paraît pas adapté ou, en tout cas, pas pour tous les clubs de l’Elite. En effet, certains clubs de D1 ont un effectif ne dépassant pas nécessairement les 20 joueuses. Si l’on tient compte des blessures ou des petits pépins qui peuvent arriver durant une saison, très peu de joueuses sont donc concernées pour éventuellement évoluer en DH le week-end. Autrement dit, les clubs représentés seraient certainement les cinq premiers au classement de D1, et encore. Sans intérêt visiblement. D’autre part, la création d’un championnat intermédiaire pourrait « faire de l’ombre » à la D2 ou la dévaloriser. A moins que l’on « retombe » sur une D3, mais ce serait un pas en arrière pour le foot féminin puisque cette dernière existait il y a maintenant quelques années.